Vous avez semblé proche du 1-1 pendant longtemps, que s'est-il passé ?
Je dirai qu'on en a été plus proche pendant une heure de jeu, on a su mettre en difficulé cette équipe de Paris, il faut concrétiser lorsqu'on a des temps forts. On sait ensuite que la moindre défaillance tactique se paye très cher face à des attaquants avec des telles qualités technique et de vitesse.
Avez-vous eu plus envie d'élever la voix dans les vestiaires ou de réconforter vos joueurs ?
Ni l'un ni l'autre. Il faudra tirer les enseignements de cette lourde défaite. Il faut avoir davantage de maturité, arrêter d'attaquer à 7 et de libérer les espaces dans le dos à 3-0 pour livrer notre charnière centrale comme on l'a fait. Ça aurait pu être une addition plus chère, je crois qu'il faut être lucide et former un bloc beaucoup plus dense. C'est aussi le défaut de la jeunesse de notre équipe.
Le match aurait-il été différent si Nabil Fekir n'était pas sorti prématurément ?
On ne le saura jamais mais c'est sûr que c'est un fait de jeu qui a eu son importance. Il a une entorse de la cheville qu'il ira faire constater demain à Clairefontaine. Mais il sera forfait, c'est sûr.
Qu'avez vous aimé de votre équipe en première période et que regrettez-vous ?
Il y a beaucoup de faits de jeu qui font que la physionomie du match a été un peu folle. J'ai aimé qu'on aille récupérer les ballons haut et je pense qu'on a eu les occasions pour revenir au score, ça aurait été mérité. Mais dans ces matches il faut concrétiser les temps forts, ce que je regrette c'est qu'on n'a pas su reformer un bloc plus bas après avoir encaissé le troisième but.
Julien Quelen, au Parc des princes.