. Neymar: épilogue mercredi
Neymar, après un mois d'août à côtoyer les étoiles en Ligue des champions, a connu un atterrissage brutal. La superstar brésilienne est actuellement au centre d'une polémique autour de propos racistes et homophobes qui a prolongé le houleux "Clasico" perdu contre Marseille, le 13 septembre (1-0).
Exclu lors de la rencontre qui marquait son retour à la compétition, après un test positif au Covid-19 le 2 septembre, "Ney" a déjà écopé d'une suspension de deux matches (plus un avec sursis) pour son implication dans un début de bagarre générale.
"J'ai manqué de sagesse", a-t-il écrit sur Instagram, en forme de mea culpa.
Mais il risque encore plus gros, jusqu'à dix rencontres, pour des injures homophobes qu'il aurait proférées en direction du défenseur espagnol Alvaro Gonzalez, et d'autres racistes vers le Japonais Hiroki Sakai. "Ney" assure aussi qu'Alvaro l'a traité de "singe".
Son dossier va être examiné mercredi par la commission de discipline de la Ligue (LFP), au terme d'une instruction qu'elle a ouverte le 16 septembre.
. Mbappé: comme un ouragan
Quelle interruption ? Rattrapé par le nouveau coronavirus lors d'un rassemblement de l'équipe de France le 7 septembre, Kylian Mbappé a réussi un retour remarqué à Nice (3-0) dimanche dernier.
Son but sur penalty et son énorme activité sur le côté gauche de l'attaque ont redonné du souffle à son club, reparti de la Côte d'Azur avec le sentiment d'avoir enfin lancé sa saison, après deux défaites d'entrée à Lens (1-0) et contre l'OM.
"J'étais content de réenfiler le maillot. Je ne suis resté absent qu'une semaine mais quand tu loupes une semaine ici, tu loupes dix matches", a souri le buteur sur Canal+.
Mais son entraîneur Thomas Tuchel continue de préférer le voir jouer avec Neymar: "C'est son meilleur poste, lorsqu'il est proche de Neymar, à côté mais un peu plus au large!"
A Reims, pour la première fois depuis la finale perdue de C1, le technicien allemand aura la possibilité d'aligner son duo de feu qui, en parallèle, négocie la prolongation de leurs contrats expirant en 2022.
. Di Maria: un long mois d'absence
Sans Neymar ni Mbappé, Angel di Maria a tenu la baraque à presque lui tout seul. C'est lui qui a déclenché l'action conduisant au but de la victoire contre Metz (1-0), le 16 septembre, avant d'enchaîner par une grosse performance à Nice, avec un but.
"C'est toujours la même chose avec Angel: il est fiable, il est fort, il a l'expérience, la mentalité et la qualité pour être décisif", a assuré Tuchel, bluffé par ce "joueur clé" également testé positif au Covid-19 au début du mois.
Mais voilà que l'Argentin a été touché par les secousses de PSG-OM: son crachat en direction d'Alvaro lui a valu une suspension de quatre matches, à compter de mardi prochain. S'il est disponible à Reims, il ne pourra plus rejouer en Ligue 1 avant... le week-end du 8 novembre.
"C'est une sanction dure, difficile, parce que c'est une longue période", a réagi auprès d'une radio argentine le joueur, qui sera cependant opérationnel pour la Ligue des champions fin octobre - certainement le prochain rassemblement des "Quatre fantastiques".
. Icardi: un N.9 qui cherche sa place
Cet été, Mauro Icardi a été conforté au sein de l'attaque parisienne: le club a levé son option d'achat (estimée à 60 M EUR) pour faire de lui le successeur d'Edinson Cavani, dont il a d'ailleurs pris le numéro N.9.
Or, le "Goleador" argentin n'a plus marqué depuis le 29 février. Son influence a décru au point que Tuchel l'a laissé sur le banc pour la demi-finale et la finale de la C1, en août.
Testé positif au Covid-19 début septembre, l'ancien Milanais a effectué un retour en demi-teinte, même s'il n'a pas été loin de marquer à Nice, avec un poteau. A Reims, avec les "Quatre fantastiques" au complet, il tient sa chance d'enfin lancer sa saison, lui aussi.