Les interdictions de déplacement
Les arrêtés préfectoraux ou ministériels qui restreignent ou interdisent les déplacements des supporteurs sont de plus en plus fréquents et provoquent l’exaspération des groupes ultras, qui réclament plus de concertation.
A titre d'exemple, en amont du match de barrage de Ligue Europa entre Strasbourg et l'Eintracht Francfort, un arrêté prefectoral demande aux supporters de l’Eintracht Francfort d’être discrets, demain aux abords de la Meinau. "Il est interdit, de 9h à 24h, à toute personne se prévalant de la qualité de supporter de l’Eintracht Francfort, ou se comportant comme tel, de circuler, stationner sur la voie publique, sur les voies et périmètres suivants", écrit la préfecture du Bas-Rhin, avant de citer les rues proches de l’enceinte.
"En clair, on leur laisse la liberté de se déplacer à Strasbourg, mais ils doivent se cacher en arrivant", estime Daniel De Almeida, le président d’un groupe de fans alsaciens.
Arrêté @Prefet67 encadrant les supporters de l'@Eintracht se rendant à la #Meinau pour #RCSASGE https://t.co/ghxHqMBUkk
— RC Strasbourg Alsace (@RCSA) August 21, 2019
On est mi-août....................... pic.twitter.com/tjbQ46b2v7
— Pierre B. (@Pierre_B_y) August 15, 2019
L'alcool dans les stades
Au moment où l'assouplissement de la loi Evin dans les stades est à l'étude, la ministre de la Santé Agnès Buzyn s'y est opposée ce mercredi matin sur 'RMC' et 'BFM TV', envisageant même la suppression de l'alcool dans les loges. "La question est peut-être plutôt de supprimer l'alcool dans les loges VIP, en tout cas certainement pas d'élargir", a-t-elle avancé.
"Je dis non à l'assouplissement loi Evin, parce que je pense que le sport est un moment idéal pour faire la promotion de la santé, pour donner envie aux jeunes d'avoir les bonnes habitudes, et donc ça n'est pas à ce moment-là où on a envie de voir de l'alcoolisation aiguë voire de la violence", a ajouté la ministre.
Agnès Buzyn dit "non à l’assouplissement de la loi Evin", notamment en ce qui concerne l'alcool dans les stades pic.twitter.com/C3HmZGIxOx
— BFMTV (@BFMTV) August 21, 2019
Les chants "homophobes" dans le foot
L’homophobie est au centre de l’actualité, en Ligue 1 comme en Ligue 2. Vendredi dernier, Nancy-Le Mans (Ligue 2) a été momentanément interrompu pour des chants considérés comme homophobes par M. Mokhtari, l’arbitre de la rencontre. Néanmoins, il reste difficile, aujourd’hui, de déterminer quels sont les mots à bannir, ou non. Tout peut être question d’interprétation... D'autant plus que ces propos ont longtemps été impunis qu’il paraît compliqué de faire machine arrière.
Dimanche soir, des chants assez similaires ont été entendus pendant le match de Ligue 1 Rennes-PSG. Des chants qui ont traversé les années sans souci, mais pas cet été. Toutes les paroles ont été écrites par les délégués dans leur rapport. Ainsi, selon 'L'Equipe', la commission de discipline de la LFP, qui se réunit chaque semaine, s’apprête à étudier 18 rencontres de Ligue 1, Ligue 2 et de Coupe de la Ligue. Ça promet...
Il serait temps de définir ce qui est homophobe, ce qui est à caractère homophobe et ce qui est simplement du trashtalk ultras ? pic.twitter.com/n9WNHrTKX9
— Pierre B. (@Pierre_B_y) August 20, 2019