Nouveau propriétaire de l’OGC Nice, le Groupe INEOS s’est montré très ambitieux et entreprenant avec les arrivées d’Adam Ounas, Alexis Claude-Maurice, Kasper Dolberg, Stanley Nsoki et Hichem Boudaoui en toute fin de mercato. Mais l'arrivée du groupe anglais a mis du temps a être officialisé. Qui plus est, Nice n'était pas le plan A des investisseurs anglais qui ont auparavant sondé le terrain dans leur pays : l'Angleterre.
Propriétaire du club suisse de Lausanne, le groupe INEOS a notamment été annoncé comme un potentiel acquéreur de Chelsea, avant finalement de venir installer ses valises sur la Côte d'Azur avec un projet à moyen terme pour devenir une locomotive en Ligue 1. Ce lundi pour les médias anglais, Bob Ratcliffe est revenu sur les tentatives de rachat d'un club de Premier League de son groupe INEOS et a expliqué pourquoi ils ont finalement d'investir ailleurs.
"Un projet de trois à cinq ans à Nice"
"C’est assez difficile de rationaliser les achats en Premier League pour le moment. Nous avions aussi visionné les clubs de Championship. Nous avons passé beaucoup de temps à regarder les clubs de Premier League. Les six meilleurs clubs sont évalués à 2 milliards de livres sterling et plus, et à 450 millions de bénéfice net avant impôts. Si vous regardez en dessous du top 6, ils atteignent tous 150 millions d'euros d'évaluation", a expliqué l'homme d'affaire anglais, des propos relayés par The Independant.
Le président du groupe INEOS football a nié être proche d'un accord pour le rachat de Chelsea : "Non. Il y a eu un échange (avec Chelsea ndlr...), mais nous étions très éloignés sur le plan de l’évaluation. Je ne me souviens pas à quel point c’était, mais c’était important. C’était les premiers échanges et le problème avec Chelsea, c’est qu’il a un problème de stade et que nous vieillissons tous et que cela prendrait une décennie de notre vie pour résoudre ce problème".
Les supporters de Nice peuvent être rassurés, Bob Ratcliffe est désormais focalisé sur les Aiglons : "Évidemment, les gens nous ont parlé de Newcastle également. Mais encore une fois, vous revenez à une estimation par centaines de millions et il est très difficile de l’envisager. La Premier League est-elle désormais hors de notre viseur ? Je pense que dans un avenir à moyen terme, c'est le cas. Nous avons un projet de trois à cinq ans à Nice et cela va nous occuper énormément".