Le Real Madrid s'est incliné lourdement à Santiago Bernabeu face au CSKA Moscou ce mercredi. Le club merengue, déjà qualifié et assuré de finir premier de son groupe, avait pourtant dominé les débats en première période notamment, lui qui avait aligné une défense expérimentale avec un certain Jesus Vallejo, qui a très peu joué depuis son retour de prêt de l'Eintracht Francfort pendant le règne de Zidane.
Pas convoqué pour le Mondial des clubs, Vallejo a d'ailleurs été médiocre comme toute l'arrière-garde merengue. Et si Madrid a multiplié les occasions lors du premier acte, les 'merengue' ont manqué de réalisme, ce qui n'a guère été le cas de ses invités.
À la 37e minute et après des opportunités manquées par Asensio et un très bon Vinicius, Sigurdsson file en contre et trouve Chalov à l'entrée de la surface dans l'axe qui crochète Javi Sanchez avant de marquer tranquillement du gauche. 1-0, le CSKA oppose son réalisme glacé aux maladroites velléités merengue. Un scénario qui va se répéter juste avant le repos.
Les jeunes attaquants du CSKA frapperont de nouveau à la 43e minute. Fernandes combine avec Chalov avant de se heurter à la sortie de Courtois. Le ballon revient sur Schennikov, qui n'a plus qu'à croiser sa frappe. 2-0, le score au repos. Si Vinicius tient son rang, ce n'est guère le cas ni de Vallejo, ni de Javi Sanchez, ni d'Isco, qui fut d'ailleurs sifflé par les supporters du Real.
La seconde période ressemblera beaucoup à la première, avec un Real dominateur stérile et un CSKA incisif en contre. À un quart d'heure du terme, les Russes frappent d'ailleurs de nouveau. Chalov cède le cuir à Vlasic qui démarre avant de passer le ballon en retrait pour Sigurdsson qui d'un tir croisé du droit envoie le cuir au fond. 0-3, le score final. Le football simple et réaliste des russes a eu raison des arabesques maladroites madrilènes avec un milieu de terrain approximatif et une défense très mal placée.
Les jeunes à qui Santiago Solari a fait confiance ce mercredi soir peuvent regretter d'avoir laissé passé une opportunité de briller. Quant au coach madrilène, il est à l'image de son équipe : en quête perpétuelle de certitude.