Arrivé au Real Madrid en 2009 en provenance de l'Olympique Lyonnais, Karim Benzema s'est imposé au fil des années comme l'un des cadres du vestiaire madrilène. Devenu titulaire indiscutable dans la capitale espagnole, l'attaquant Français s'apprête à disputer son 100ème match de Ligue des Champions, mercredi soir, en huitième de finale aller face à Manchester City. Pour l'occasion, il s'est confié lors d'un entretien accordé à l'UEFA et publié dimanche soir.
"Devenir leader, ça se fait automatiquement. Aujourd’hui, je suis le troisième capitaine à Madrid. C’est vrai que j’ai un passé ici, chaque année je me bats pour jouer, pour être titulaire et pour apporter à mon équipe. Comme je le dis à chaque fois, sur un terrain, j’aide mes coéquipiers quand on est dans des moments où ça ne va pas trop, pour transmettre de la motivation. Je le fais et je suis content", a d'abord expliqué Karim Benzema, fier de son parcours.
"Je sais quand j’ai bien joué et quand je n’ai pas bien joué"
"Déjà, je suis content, je suis fier de mon parcours. Comme je le dis souvent, il y a eu des moments difficiles mais cela fait partie d’une carrière. Je repense au tout début, en 2009. Puis jusqu’à aujourd’hui, tous les matchs que j’ai pu faire pour ce club, cette équipe qui est pour moi la meilleure du monde, et évolue dans un stade fabuleux", a ensuite ajouté le joueur formé à l'Olympique Lyonnais, qui a expliqué ne jamais s'être senti sous estimé au sein de la Maison Blanche.
"Non, je ne vois pas le foot comme ça. Je sais quand j’ai bien joué, et je sais quand je n’ai pas bien joué. Je n’ai pas besoin, comme je le dis à chaque fois, de lire ce qu’il se dit. Après, il y a aussi ma famille, qui est comme tout supporter. Mon temps d’adaptation, quand je suis passé de Lyon à Madrid, a été un peu compliqué car je ne parlais pas très bien la langue. J’étais tout seul", a-t-il déclaré. Une chose est sûre, Karim Benzema noue une relation spéciale avec la C1.
"Elle représente beaucoup, beaucoup de choses. C’est quelque chose de différent, les émotions ne sont pas les mêmes. Ça vient automatiquement en fait. Ce n’est pas que l’on ne donne pas assez dans les autres compétitions, mais en Champions League, je ne sais pas… il y a quelque chose d’autre".