= TOPS =
Reims fonce
le club qui avait récemment retrouvé l'élite (2012-2016) est bien parti pour la rejoindre. Depuis la 2e journée, il squatte le podium pour finir logiquement champion d'automne, avec 10 points d'avance sur le 5e (dernier club concerné par le pré-barrage d'accession final) en finissant en beauté samedi contre Valencennes (5-1).
L'entraîneur David Guion, qui a remplacé Michel Der Zakarian fin mai, s'appuie notamment sur une défense de fer (seulement 12 buts encaissés), composée de manière quasi immuable par Youssouf Koné, Yunis Abdelhamid, Julian Jeanvier et Romain Métanire.
Le club a même permis la résurrection d'un certain Marvin Martin: le milieu, auteur d'un fameux doublé dès sa première sélection en Bleu en 2011, a marqué fin novembre son premier but au bout de plus de cinq ans de disette.
Bozok et Ferhat efficaces
Si Nîmes, 2e, est devenu un surprenant candidat à la montée, c'est en partie grâce à son attaquant Umut Bozok, meilleur buteur de L2 avec 14 buts, notamment des triplés lors de trois matches à domicile d'affilée. Il risque d'attiser les convoitises au mercato hivernal. "J'ai à coeur de faire une saison pleine avec mon club", a-t-il toutefois assuré sur Canal+ Sport le 11 novembre.
Cet international Espoirs turc (21 ans), qui n'avait pas été conservé par Metz il y a un an et demi, s'est également distingué avec une vidéo où il interprète au piano une mélodie de Johnny Hallyday en hommage au rocker récemment décédé.
Zinedine Ferhat, lui, a fini meilleur passeur à mi-saison au profit du Havre (9 passes décisives), outre 3 buts. Cet international algérien de 24 ans, milieu ou ailier droit, confirme une saison précédente au sein du club doyen où il avait déjà adressé 8 passes décisives en L2.
= FLOPS =
Lens en détresse
Sept défaites d'affilée pour commencer la saison: le RCL, qui visait la montée après deux saisons finies près du podium (6e et 4e), doit se contenter d'espérer le maintien et redresse la barre cahin-caha, classé 15e à la trêve.
Ce fut la fin de l'ère Gervais Martel: fin septembre, l'emblématique dirigeant de 62 ans a quitté la présidence qu'il occupait depuis 1988 (hormis la parenthèse 2012-2013). Auparavant, l'entraîneur Alain Casanova avait été remplacé dès août par Eric Sikora, puis le directeur sportif Jocelyn Blanchard avait été limogé.
Correa et Gillot KO
Francis Gillot, nommé en juin entraîneur d'Auxerre, a lui aussi été limogé le 9 décembre. L'AJA avait déjà lutté pour le maintien la saison dernière, achevée à la 17e place. Eh bien rebelote, malgré l'apport de quelques joueurs d'expérience (Obraniak, Philippoteaux, Yattara...). Racheté en septembre 2016 par le Chinois James Zhou, le club cher à Guy Roux s'était donné trois saisons pour retrouver l'élite quittée en 2012. Mais à la trêve, il est 17e.
Pablo Correa, lui, était l'entraîneur historique de Nancy (de 2002 à 2011 puis depuis 2013). Malgré son amitié avec le président Jacques Rousselot, le Franco-Uruguayen s'est fait limoger au bout de cinq journées sans victoire, remplacé par son adjoint Vincent Hognon. Et l'ASNL, qui évoluait en L1 la saison dernière, reste mal classée (16e).
Douchez et Jourdren sans filets
Ancien gardien du PSG, le Lensois Nicolas Douchez a fait irruption dans la rubrique des faits divers: interpellé et placé en garde à vue fin octobre, il doit comparaître le 2 février devant le tribunal correctionnel de Paris pour "violences en état d'ivresse" envers une femme, qui n'a pas porté plainte, et "dégradation grave du bien d'autrui".
Le portier de Nancy, Geoffrey Jourdren, a pour sa part dégagé volontairement un ballon... Dans la tribune du kop de Brest, qui se trouvait derrière ses buts. L'ancien gardien de Montpellier a ainsi provoqué l'envahissement du terrain par les supporters, fin août et a été exclu par l'arbitre. Réagissant violemment, il a au final écopé de dix matches de suspension ferme.