Quid de Julian Draxler ? À Paris, en tout cas, rares ont été les moments où le milieu de terrain a fait se lever les foules depuis son arrivée en janvier 2017. Dimanche soir, à Rennes (2-1), le champion du monde 2014 est même passé complètement au travers.
Loin du compte de bout en bout, dans un 3-5-2 fluctuant, il n'a pas pesé sur le jeu parisien, ne se montrant à son aise que sur quelques éclairs, comme sur sa reprise au-dessus après 5 minutes, ou sa belle ouverture pour Edinson Cavani qui n'a pu conclure en déséquilibre (34e).
Sur les réseaux sociaux, ils ont été nombreux à pester contre le choix de Thomas Tuchel de le laisser aussi longtemps sur le terrain. Parmi les mécontents, l'ancien latéral du PSG Tripy Makonda, qui a parlé de "totem d'immunité" pour imager sa pensée.
Totem d’immunité pour Draxler #SRFCPSG
— Tripy Makonda (@MakondaTripy) August 18, 2019
Car il a fallu attendre la 77e minute de jeu pour que l'entraîneur parisien ne se décide à le sortir, remplacé par Leandro Paredes. Une énigme...
Sur le plan personnel, Julian Draxler avait pourtant annoncé la couleur avant le début de la saison. Dans un entretien à l'AFP, il déclarait : "J’ai 26 ans (il les aura le 20 septembre, ndlr) et je pense que les meilleures années arrivent. (...) J’ai le bon âge, j’ai de l’expérience mais je suis encore jeune. (...) Avec un peu de chance, les fans et le club verront la meilleure version de Julian lors de la prochaine saison."
Pour l'instant, ce n'est pas le Draxler des grands jours qui est sur la pelouse. En Bretagne, il n'était pas dans son assiette dans un rôle de relayeur offensif aux côtés d'Angel Di Maria. Un jour sans, encore, pour l'ancien espoir de Schalke 04, grande déception de ce début de saison.