Fin mai, ce sera le clap de fin d'une aventure commencée en octobre 1996. Presque 22 années à la tête d'un club, la longévité d'Arsène Wenger à Arsenal restera un symbole de la Premier League. Ce samedi, la presse n'a pas manqué de saluer ce départ tout en émettant quelques réserves. Toujours aussi critiques de l'autre côté de la Manche, certains journaux ont estimé qu'il était grand temps que l'entraîneur français fasse ses valises.
Le plus bel hommage vient sans doute du 'Guardian Sport' qui représente l'évolution de Wenger au sein du club londonien à travers son style vestimentaire et physique de 1996 à 2018, avec comme dernière image celle d'un entraîneur de dos, sac à la main, comme pour montrer la fin d'une ère.
La sublime une du Guardian ce samedi, au lendemain de l'annonce du départ d'Arsène Wenger d'Arsenal.
— Actu Foot (@ActuFoot_) 20 avril 2018
Adieu Arsène. pic.twitter.com/WvOOxaoQ9I
Le 'Daily Telegraph' affiche aussi une belle une avec un titre qui montre à quel point l'ancien entraîneur de Monaco a été important pour la Premier League : "L'homme qui a changé notre jeu pour toujours." Pep Guardiola, dans sa conférence de presse vendredi, a également rappelé l'importance de Wenger pour le championnat anglais dans son évolution. Il reste pour l'instant le seul manager à avoir remporté le championnat anglais en étant invaincu lors des 38 rencontres disputées, lors de la fameuse saison des invincibles.
C'est sans doute le plus bel hommage qu'on pouvait rendre à Arsène #Wenger. Surtout venant d'un journal anglais. @dailytelegraph pic.twitter.com/eQES9014hQ
— Laurent Perrin (@lperrinparisien) 21 avril 2018
Le Wenger Out s'affiche aussi
#ArseneWenger #Arsenal pic.twitter.com/63k2jN0f5P
— Sabrina BELALMI (@SabrinaBelalmi) 20 avril 2018
Le 'Sun', fidèle à sa réputation, affiche un gros "Sacked" (viré en français) pour signifier la fin du mandat de Wenger à la tête du club londonien. S'il a clairement connu un déclin ces dernières années, le technicien alsacien ne méritait sans doute pas ce genre de commentaire quand on sait que la décision de quitter les 'Gunners' a été actée par lui seul.