Depuis 2016 et l'Euro à domicile, Bacary Sagna n'a plus porté le maillot de l'Equipe de France. À trente-cinq ans et alors qu'il sort d'une période d'inactivité de plusieurs mois, son horizon en bleu parait bouché. Pourtant, l'ex-auxerrois n'a pas encore abandonné l'idée de relancer sa carrière internationale. C'est ce qu'il a confié dans une interview à 'L'Equipe'.
Tout en se montrant réaliste quant à ses chances de regagner la confiance de Didier Deschamps, Sagna précise qu'il ne s'est pas mis hors course. "Je pense surtout à mon bien-être ici, à reprendre le rythme. Après, on verra. C'est sûr que la Coupe du Monde…Vous savez, dans la tête des gens, quand on prend de l'âge, on s'expose forcément aux critiques. Moi, je n'ai aucun problème à travailler parce je sais ce que je veux", a-t-il déclaré.
"Revenir en France n'a jamais été d'actualité"
L'ex-Gunner est aussi revenu sur ses premiers pas à Benevento, le modeste club italien qu'il vient tout juste de rallier : "Je prends mes marques petit à petit. Je suis arrivé il y a deux semaines maintenant et j'apprends à connaitre mes nouveaux coéquipiers. Il faut aussi que je retrouve le rythme alors que je m'entraine parfois deux par jour". Et pourquoi le choix de Benevento ? Sa réponse : "je suis venu ici parce que j'ai eu une bonne relation avec le président, qui m'a montré son envie de me voir évoluer ici. Ce n'était pas une question d'argent. C'est juste le feeling qui est super bien passé".
Avec son vécu et son palmarès, Sagna était attendu dans un club de plus grande renommée. L'intéressé explique pourquoi il n'a pas donné suite à des propositions plus séduisantes : "Je n'ai pas atterri ici faute de mieux. Dans les dernières heures du mercato, Malaga et l'Olympiakos se sont présentés mais j'avais donné ma parole (…) J'étais en contact avec West-Ham et Crystal Palace, et dans mon esprit je voulais rester à Londres, mais du jour au lendemain ils ont coupé tout contact (…) La Turquie ? C'était hors de question car je voulais que mes enfants soient scolarisés à Londres. Et revenir en France n'a jamais été d'actualité".