Jean-Louis Gasset, cette victoire est-telle logique ?
"Oui. Nous avons construit notre victoire. Nous avons souffert en première période car Bordeaux a imposé son pressing très haut. Nous avons eu du mal à nous en sortir. Nous avons eu quand même deux ou trois situations favorables. Après la mi-temps, nous avons eu la maîtrise face à un adversaire peut-être handicapé. Nous avons vu un très bon Saint-Etienne. Le déclic, bien sûr, comme toujours, c'est l'ouverture du score. c'est quand on mène 1-0. On tente des choses. Et le résultat est là. J'ai aimé l'état d'esprit des joueurs à l'image de Mathieu Debuchy. Je le voyais souffrir. Il boitille pendant trente secondes. Il rentre sur le terrain et il marque deux buts. On fait ce métier pour travailler avec des gens comme cela".
Vous vous rapprochez du podium...
Oui. Déjà on reprend la 4e place. Nous avions dormi en étant 5e. Déjà, c'est une première étape. On regarde en bas: nous avons deux points d'avance. Et en haut : nous avons trois points de retard. Il reste dix-huit points à prendre. Si nous restons dans cet état d'esprit, nous allons avancer. Et après, nous verrons où on sera".
Est-ce important psychologiquement de voir que vous vous rapprochez ?
"Nous avions raté la semaine dernière à Amiens (2-2). Nous avions limité la casse en égalisant à la dernière seconde. Au final, depuis Lille, nous avons joué quatre matches, nous avons pris dix points sur douze, marqué douze buts. Le bilan est positif. Notre équipe est expérimentée, et quand elle sent arriver la dernière ligne droite, il faut arriver à bien concentrer les joueurs".