Debuchy, qui a signé avec les Verts pour six mois au cours du mercato hivernal, se dit "très content de (son) intégration à l'ASSE.
"J'ai été bien entouré et je me suis bien adapté à cette équipe", a-t-il affirmé après le but qu'il a inscrit face à l'OL dans le temps additionnel.
"Pour l'équipe de France, je ne sais pas. J'essaie de donner le maximum sur le terrain, d'aider ce club de Saint-Etienne à retrouver sa véritable place dans le championnat de France et le reste suivra, tout simplement. Si on fait de bonnes performances en club, tout est possible", a ajouté l'ancien Lillois dimanche.
"On y pense forcément toujours quand on a déjà porté le maillot bleu et vécu des moments avec la sélection. Si je dois y retourner, ce sera avec grand plaisir", a-t-il confié aussi sur 'Onzéo', la chaîne TV qui relaie, entre autres clubs, les informations sur la vie de l'ASSE.
A Saint-Etienne, Mathieu Debuchy (32 ans), qui avait déjà marqué contre Amiens (2-0), fait l'unanimité et a rapidement séduit l'encadrement des Verts, à commencer par le président du directoire Roland Romeyer.
"C'est d'abord un grand professionnel, quelqu'un de humble, un gars bien. Il apporte vraiment un plus. Avec des joueurs comme lui, on peut aller à la 'guerre'. La mayonnaise a bien pris entre les joueurs arrivés au mercato et les autres", s'est-il réjouit.
Le recrutement des nouveaux a clairement apporté un plus à un effectif stéphanois handicapé par un recrutement estival raté.
Au poste d'arrière droit, Debuchy n'a eu aucune peine à s'imposer au détriment du Suisse Saidy Janko, dont le niveau semble insuffisant pour la Ligue 1.
Expérience et sérénité
Lors de la présentation officielle de Debuchy, le 1er février, le technicien stéphanois Jean-Louis Gasset avait déjà estimé que ce dernier allait apporter "son expérience et de la sérénité".
"C'est le profil de joueur habitué à disputer des matches de haut niveau", avait-il souligné, même s'il avait rappelé la nécessité de remettre Debuchy, comme les autres recrues en manque de compétition, "à niveau physiquement".
"Le seul qui a vraiment du gaz, c'est Debuchy. Mais il faut être très attentif (au plan physique). Il se languissait tellement de jouer qu'il donne tout. Il a déjà mis deux buts (en 4 matches). Ce sont les gens qui ont faim qui font cela. Même s'ils ont fait une belle carrière, cela n'enlève pas l'appétit", a-t-il encore déclaré jeudi en conférence de presse.
D'autant que le joueur vient de vivre trois ans de galères sous l'effet de plusieurs blessures qui l'ont privé de réussir un parcours linéaire avec Arsenal et de prétendre à l'équipe de France.
La dernière de ses 27 sélections remonte au 7 septembre 2015 contre la Serbie (2-1).
Depuis, l'arrière droit - passé aussi par Newcastle (2013-2014) - a souffert d'une blessure à une cheville, d'une autre à une épaule et de différents problèmes musculaires qui ont entraîné à chaque fois entre un et trois mois d'arrêt et même, durant son prêt à Bordeaux, son absence pendant toute la seconde moitié de la saison 2015-2016.
En espérant pour lui que tout cela appartienne au passé.