Dimanche dernier, Djamel Belmadi a annoncé qu'il n'allait pas demissionner de son poste de sélectionneur de l'Algérie et en a également profité pour s'en prendre à nouveau aux arbitres du barrage de la coupe du Monde entre le Cameroun et l'Algérie, perdu par les Fennecs.
"On ne laissera plus jamais 2-3 personnes conspirer contre nous. Aucun arbitre ne viendra mettre à mal tout un pays. Quand j'ai vu cet arbitre assis au salon de l'aéroport le lendemain prendre un café comme si de rien n'était. J'ai pris l'avion, je l'ai vu en Turquie pour lui dire ce que je pensais", avait déclaré le sélectionneur algérien.
Des propos auxquels le président de la FECAFOOT Samuel Eto'o a tenu à répondre : "La Fédération camerounaise de football fait part de sa vive préoccupation à la suite des propos tenus le 24 avril 2022 par Monsieur Djamel Belmadi, l’entraîneur-sélectionneur des Fennecs d’Algérie, comme suite au match comptant pour les barrages Zone Afrique de la Coupe du monde Qatar 2022 (…)".
"Le Cameroun se réserve le droit de porter l’affaire, dans les prochains jours, devant la Commission d’éthique de la Fifa. La Fécafoot conteste ces allégations diffamatoires instillées de manière allusive et formulées de façon répétitive par les dirigeants algériens du football. Elle regrette que la persistance de cette polémique au long cours soit de nature à provoquer des incidents similaires à l’agression verbale subie par des responsables camerounais le 1er avril dernier à Doha en marge du tirage au sort de la Coupe du monde Qatar 2022".