Invaincus lors de leurs six dernières journées de championnat, les Romains se devaient de faire respecter la hiérarchie ce mardi soir, avec la réception d'une équipe du FC Porto restant elle aussi sur une belle série d'invicibilité, pour le compte des huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Dans son historique Stade Olympique, l'équipe transalpine a d'abord peiné en première période face à son adversaire du soir, avant de faire la différence au retour des vestiaires (2-1), au terme d'une rencontre à deux vitesses, promettant un deuxième acte enlevé dans deux semaines.
Après un premier acte laborieuse, la Roma s'impose sans briller
À Rome, où les derniers parcours européens ont permis aux supporters de rêver, le mot d'ordre était de regoûter à ces soirées de haut niveau en début de saison. Pour cela, il faudra d'abord venir à bout du FC Porto, se déplaçant lors de ce match aller avec la postion d'outsider assumé. Résister face à une équipe de la Roma favorite, les Portugais y parvenaient au terme d'une première mi-temps marquée par de nombreuses approximations techniques de part et d'autre, durant laquelle seul l'attaquant Edin Dzeko se démarquait en trouvant le poteau à la 37ème minute de jeu.
La différence, elle allait donc se faire en seconde période. Et à ce petit jeu, ce sont bien les italiens qui allumaient la première mèche en ouvrant le score à la suite d'une frappe croisée signée Zaniolo à la 70ème minute de jeu. Six minutes plus tard, ce même Zaniolo s'offrait même le luxe de doubler la mise en marquant dans le but vide, pensant assomer son adversaire du soir, offrant un avantage idéal à ses partenaires en vue du retour au Portugal. Néanmoins, si les pensionnaires de Serie A auraient été bien inspirés de préserver leur avantage au score tout en gardant leur cage inviolée, le FC Porto parvenait à réduire le score presque dans la foulée par l'intermédiaire d'Adrien Lopez, qui trompait Mirante du pied droit à la 79ème minute de jeu.
2 buts à 1, le score n'évoluait plus. Sans se rassurer, l'AS Roma a donc assuré l'essentiel en s'imposant face à des lusitaniens toutefois toujours en course pour une qualification en quarts de finale de la compétition. De plus, les italiens en profitaient pour briser la malédiction, puisqu'ils n'avaient tout simplement jamais gagné face au FC Porto dans leur histoire, concédant deux matches nuls et subissant deux défaites.