Fabio Cannavaro vise un banc de touche en Serie A. Après son expérience en Chine au Guangzhou Evergrande, l'ancien défenseur de Parme et de la Juventus souhaite évoluer dans des championnats plus compétitifs. Dans une interview accordée au Corriere dello Sport, Cannavaro a révélé qu'il avait dû renoncer à accepter le poste que lui proposait la Fiorentina.
"Pendant deux ans, j'ai dû dire non à la Fiorentina qui a des joueurs de qualité et un propriétaire solide et ambitieux. Lorsque j'ai reçu les propositions, les dirigeants d'Evergrande ne m'ont pas laissé partir (...) Une fois de retour en Italie, j'ai fait savoir que je ne retournerais pas en Chine pour des raisons familiales. Si j'étais resté, je serais aujourd'hui dans la bulle pour trente jours", a ainsi raconté le Champion du Monde 2006, forcément frustré.
"La baisse de régime de la Juve ne m'a pas surpris"
Il a également fait l'éloge de Luciano Spalletti, l'actuel entraîneur de Naples, dont il partage les idées. "Je l'ai aussi suivi à la Roma. Il a des concepts dans lesquels je me retrouve parfaitement. J'ai souvent vu Naples, même quand ils perdaient, ils jouaient toujours. Avec Empoli et Spezia, Luciano a été malchanceux : ils ont emporté les trois points sans tirer au but", a expliqué l'ancien défenseur de la Squadra Azzurra, suivant de près la Serie A.
"La baisse de régime de la Juve ne m'a pas surpris, je pense que c'est inévitable, physiologique. N'oublions pas qu'ils ont perdu Ronaldo. Avec lui, on partait toujours de un à zéro. Je ne m'attendais pas au déclin de Milan. Pas maintenant en tout cas. L'Inter est au complet, et je suis content pour Simone Inzaghi, il y avait trop de méfiance envers lui, il n'a jamais été considéré comme un entraîneur pour une grande équipe et au contraire il a tout pour réussir : il sait comment prendre les joueurs, il les fait se sentir bien. Par rapport à l'année dernière, ils sont plus libres de s'exprimer et cela se voit sur le terrain", a-t-il analysé.