Strasbourg a succédé samedi au PSG au palmarès de la Coupe de France. À Lille, les Alsaciens sont venus à bout de Guingamp après deux heures de jeu et la séance des tirs au but. Après avoir félicité ses hommes et brandi la Coupe, l'entraineur Thierry Laurey a exprimé aux journalistes tout son bonheur après cette victoire.
Êtes-vous très heureux ce soir malgré le scénario serré du match ?
Vous n’arrêtez pas d’écrire partout qu’une finale ça ne se joue pas, ça se gagne donc voilà. Je ne suis pas expressif mais évidemment, je suis très heureux.
Le terrain a-t-il rendu compliqué la possibilité de développer du jeu ?
Un terrain dans cet état, un ballon dans cet état… c’est compliqué, c’était difficile de mettre du rythme, il y avait pas mal de rebonds, des trajectoires bizarres avec le ballon. Il y avait de la pression chez les jeunes joueurs mais aussi chez ceux qui n’ont pas joué de finale.
Vous avez décidé de trancher entre Kamara et Sels, vous devez être satisfait de ce choix ?
C’est lui qui a fait le boulot, pas moi. Maintenant, peut-être que vous allez vous calmer un peu. C’est vous qui avait mis le doute. Il a participé activement à notre victoire aux tirs aux buts.
À quel point le public a-t-il joué un rôle ce soir ?
Dans certains moments, j’ai dit aux joueurs qu’ils devaient se nourrir des chants de nos supporters. C’était difficile de notre côté, certains garçons ont eu des crampes, on leur devait bien ça. Le public a toujours été là, de la CFA2 jusqu’à Lille. C’est aussi pour lui ce titre.
Dimitri Liénard a tenté une panenka lors de la séance, c’était audacieux de sa part…
S’il l’avait raté, je l’aurais tué !
En tant qu’entraîneur, c’est votre premier grand titre. C’est une grande étape pour vous ?
Sincèrement je n’ai pas envie de parler de moi, lâchez-moi un peu. Le plus important c’est Strasbourg, il y a des gamins du club qui ont des étoiles plein les yeux avec des selfies, du Snapchat… des termes de jeunes, bref je suis très heureux. Ils regardaient ce genre de match avec un paquet de chips et une bouteille de coca, là je leur ai dit de profiter. Ce sont des moments sympas à vivre.