Après ceux qui se sont distingués pour les bonnes raisons depuis le mois d'août dernier, voici désormais ceux qui, à l'inverse, ont suscité beaucoup de déception. L'équipe des "flops" est ainsi constituée de joueurs autour desquels une attente particulière existait et qui n'ont pas su répondre présent. L'AS Monaco, qui ne s'englue de plus en plus dans la crise, y est bien représentée tout comme l'Olympique de Marseille qui malgré un bilan comptable bien plus honorable est tout de même très loin du compte.
La défense
Steve Mandanda : il s'agit probablement de sa moins bonne période dans l'élite depuis sa première saison à l'OM en 2007/2008. Entre sa fragilité physique et un taux d'arrêts très loin des standards du plus haut niveau (63,83%), le portier de l'OM est logiquement dans les buts de l'équipe des flops.
Djibril Sidibé : le latéral monégasque n'est jamais vraiment revenu du Mondial, si tant est qu'il y soit parti à ce moment là. Car depuis sa blessure en fin de saison dernière, son transfert avorté à l'Atlético Madrid et sa participation à la Coupe du monde, Djibril Sidibé est méconnaissable.
Caleta-Car : avec 4 matches joués seulement en Ligue 1, le Croate paye le montant de son transfert. Ce qu'il a montré ne justifie pas les 20 millions dépensés par l'OM même s'il faut lui reconnaitre que toutes les conditions ne semblent pas avoir été réunies pour le lançer idéalement.
Jemerson : du retard dans ses interventions, des maladresses au duel et un ensemble calamiteux pour celui que l'on surnomme "blackenbauer". Certainement la pire régression monégasque sur les deux saisons et demi écoulées, probablement le moins bon défenseur central de Ligue 1 sur la phase aller.
Jordan Amavi : il semble payer ses propres interventions médiatiques où il s'est plusieurs fois montré sévère dans l'autocritique. Dans la réalité, son engagement ne suffit plus et provoque parfois des fautes qui ont coûté cher. Offensivement, il n'existe quasiment pas, ce qui réduit considérablement les arguments dans la colonne des plus.
Le milieu de terrain
Kévin Strootman : il fallait lui laisser du temps... mais il en a eu. Et un joueur de son calibre n'est pas censé avoir besoin de toutes ces semaines pour s'exprimer. S'il ne faut évidemment pas le condamner, la recrue phare du mercato d'été marseillais est pour le moment une immense déception.
Ganso : il était l'une des grandes attractions de l'intersaison en Ligue 1 et ses premiers pas étaient vraiment attendus au delà de la région amiénoise. Déjà sur le départ, il n'aura fait que confirmer ce que sa carrière dit de lui : un talent qui ne sait pas s'utiliser.
Alekandr Golovin : Il ne s'est pas totalement intégré, ses blessures l'en ont empêché mais au même titre que d'autres cela ne doit plus excuser ses prestations. L'international russe montre plus de choses que la mjorité de ses coéquipiers sur le plan technique mais il est incapable de donner du relief et du caractère aux performances des siens.
Nacer Chadli : il devait amener l'expérience à un jeune groupe mais il est probablement celui qui est le plus recadré par Thierry Henry sur le bord du terrain. Le Belge ne parvient à créer aucune différence et son faible apport offensif répond à un investissement défensif très aléatoire.
L'attaque
Kostas Mitroglou : l'OM attend toujours son grand attaquant et il apparaît de plus en plus improbable que le Grec puisse le devenir. Même si son utilisation partielle n'arrange pas ses difficultés physiques, sa maladresse devant le but le condamne à faire partie de cette équipe des flops. Un niveau désastreux et constant depuis son arrivée.
Mario Balotelli : l'Italien a toujours les mêmes défauts, notamment dans le comportement, mais il ne marque plus. Aucun but inscrit depuis le début de la saison et une seule passe décisive pour celui qui préfère rejeter la faute sur les autres. Rien ne va donc pour Super Mario.
Le banc
Rúnarsson, Dubois, Hérelle, Raggi, Barecca ; Bostock, Aholou, Tielemans, Rodelin ; Niang, Salibur.