"Des clasicos, j'en ai vus de toutes les couleurs... On a perdu des matches où on était favoris, et inversement. Le Barça est en construction et le Real est en très bonne forme, mais cela ne veut rien dire. Nous, on a eu des contretemps, mais pas d'excuses : demain, c'est une première finale. Un gros test pour voir où en est l'équipe", a résumé Xavi en conférence de presse d'avant-match, mardi à Ryad.
"Ce match peut être un point d'inflexion. Se qualifier pour une finale et gagner un titre, cela donnerait une grande crédibilité à notre projet. Ce serait quelque chose d'important", a-t-il ajouté.
"Maintenant, gagner demain (mercredi) ne va pas nous donner le titre, il restera la finale, mais ce sera quelque chose de très important pour nous", a poursuivi le technicien catalan, qui n'était pas encore sur le banc du Barça le 24 octobre dernier, quand les Blaugrana se sont inclinés 2-1 face au Real en Liga, au Camp Nou.
"En deux matches, on a l'occasion de gagner un titre. Cela nous donnerait une confiance énorme pour le reste de la saison. Certes, il y a de l'écart entre nous en Liga, mais sur un match sec, on oublie tout cela. Ils arrivent confiants, mais on aura nos chances. Dans un clasico, tout s'oublie", a abondé le capitaine catalan Sergio Busquets mardi en conférence de presse.
Pour cette affiche, Xavi a récupéré Ansu Fati, Frenkie de Jong et Ronald Araujo, revenus de blessure, et devrait aussi pouvoir compter sur Ferran Torres et Pedri, qui ont enfin obtenu un test négatif au Covid-19 (après avoir été positifs début janvier) pour pouvoir rejoindre leurs coéquipiers dans le désert saoudien.
"C'est le premier entraînement de certains à cause du Covid-19. Ansu revient d'une longue blessure... On verra comment ils se sentent physiquement, et on s'adaptera. Mais il faut voir à long terme : il reste cinq mois de compétition et on ne veut plus perdre de joueurs", a indiqué Xavi.