Ce jeudi, lors d'une conférence organisée par l'Autorité basque de la Compétence (LEA/AVC) à San Mamés, le président de la Liga Javier Tebas a révélé plusieurs aspects curieux autour du championnat. Parmi eux, il a estimé que la ligue espagnole sera "l'une des plus fortes" après la pandémie.
Lors de son discours, Tebas a fait allusion aux clubs espagnols Deportivo La Corogne, Getafe, le Sporting et l'Athletic Bilbao, le club hôte. Il a également évoqué la concurrence de clubs européens tels que le Paris Saint-Germain et Manchester City.
Dans le cadre de sa critique de ce qu'il appelle les "équipes Etat", dont le PSG et Manchester City, parce qu'il estime qu'elles sont "dopées financièrement", il a déclaré avoir dit au président du club parisien, Nasser Al-Khelaïfi, qu'il cesserait de dénoncer de tels comportements "quand il cessera de tricher".
À cet égard, il a révélé "toutes les dénonciations" sur cette question à différents organismes "sortant de la Liga".
Lors de cette conférence, il a également fait une vive défense du "contrôle économique" établi par la Liga, une règle qui selon lui "a changé l'histoire du football" en Espagne et que, bien que maintenant défendue par la plupart des clubs, avait beaucoup d'opposants au début.
Pour illustrer cette réticence, il a rappelé que le président du Deportivo La Corogne de l'époque, Augusto César Lendoiro, avait tenté en 2013 de faire pression pour l'inclusion tardive du transfert d'Alex Geijo. "Nous lui avons dit qu'il ne pouvait pas et il nous a dit qu'il allait le présenter de toute façon. Eh bien, Geijo a joué en prêt à Majorque", a-t-il révélé.
Il a également rappelé que, dans une situation similaire, l'actuel joueur d'Eibar Pedro León "ne pouvait pas être signé par Getafe" et les plaintes du Real Sporting de Gijón. "Le Sporting nous a fait toute une histoire en Liga parce qu'ils ne pouvaient pas recruter et que cela les obligeait à jouer avec de nombreux joueurs de leur réserve et, curieusement, cette année-là, ils ont été promus", a-t-il révélé.
Il a également fait un clin d'œil à l'hôte Athletic, dont le président, Aitor Elizegi, était présent et dont le directeur général, Jon Berasategi, l'a accompagné à l'une des tables de discussion.
"L'Athletic, et tous les clubs basques en général, sont en concurrence totalement déloyale avec de nombreux clubs qui ne paient pas", a-t-il rappelé.
C'est un outil de fonctionnement de la Liga de ces dernières années que Tebas a défendu avec véhémence mais qui n'aurait peut-être pas un tel impact sans l'attrait ajouté par les anecdotes avec lesquelles il est illustré. Qui sont très juteuses.