Lucas et Théo Hernandez devraient à nouveau être sélectionnés ensemble, à la fin du mois, pour les deux matchs amicaux qui attendent l'équipe de France. Une grande fierté pour le latéral gauche du Milan AC.
Appelé en Bleus pour la première fois l'été dernier, l'ancien du Real Madrid a donc pu rejoindre son frère, une grande première depuis les Revelli dans les années 1970.
"On s'inscrit dans l'histoire. C'est incroyable pour nous et notre famille. On espérait ce moment avec Lucas", déroule le cadet dans une interview pour 'L'Equipe'.
"Quand je l'ai vu arriver chez les Bleus gagner la Coupe du monde, ç'a encore plus renforcé ma motivation. Notre destin est fantastique. En plus en gagnant un trophée tous les deux avec cette Ligue des nations. On la dédie à notre maman, Laurence. Elle a toujours tout donné pour nous."
Sans oublier de se montrer particulièrement ambitieux pour la suite, dans la foulée de ce premier trophée commun.
"On ne perd pas de temps. Lucas a été champion du monde au bout de douze sélections et, moi, j'ai gagné la Ligue des nations au bout de trois. Il y a des joueurs qui ont plus de cinquante sélections et qui n'ont jamais rien gagné.
"C'était aussi une grande fierté de gagner la Ligue des nations à San Siro, dans le stade de mon club, et en plus face à l'Espagne qui est mon deuxième pays, où j'ai grandi. Ça a renforcé toutes mes émotions. Mais Lucas a un plus grand titre que moi. J'espère qu'on sera ensemble à la Coupe du monde au Qatar."
Arrivé plus tard, Théo se réjouit pourtant d'avoir déjà marqué en Bleus, contrairement à son aîné.
"Moi, j'ai déjà marqué un but en équipe de France. En quatre sélections, alors que Lucas n'a rien mis en trente ! Le mien vaut cher, en plus. J'en ai déjà mis des beaux en club, mais celui contre la Belgique est le plus important", s'est-il exclamé.
Pour autant, l'intéressé affirme que la concurrence ne prend jamais le dessus entre les deux joueurs, malgré un positionnement possiblement similaire sur le terrain.
"Elle peut exister sportivement, mais elle est saine. Lucas n'a pas joué la finale de la Ligue des nations contre l'Espagne. Mais il était heureux pour moi comme si c'était lui. À la mi-temps, il me disait des trucs, me donnait des tuyaux", révèle-t-il.
"Nous serons toujours deux frères avant d'être deux joueurs. Lucas et moi, on ne fait presque qu'un. Nos joies sont toujours partagées. On est aussi comme ça dans la vie. On est toujours contents l'un pour l'autre. On a vécu tellement de choses ensemble avec notre maman que ça nous a soudés éternellement."