Après seulement cinq journées de championnat, l’AC Milan totalise déjà trois défaites cette saison. C’est trop pour une équipe de ce standing, et qui vise un retour en Ligue des Champions dès l’année prochaine. Ce jeudi, c’est sur le terrain de Torino que les Rossonerri ont prolongé leurs tourments.
En terre piémontaise, l’équipe lombarde avait pourtant attaqué la rencontre par le bon bout. Au bout de 18 minutes, elle était devant au tableau d’affichage suite à une réalisation de Krzystof Piatek sur pénalty. Les affaires des visiteurs étaient bien engagées, mais ces derniers sont vite retombés dans leurs travers et le Toro a parfaitement réagi, emmené par un excellent Andrea Belotti.
Le principal tort des Milanais aura été de ne pas avoir su se mettre à l’abri lorsqu’ils en ont eu l’occasion. Il y a eu au moins trois opportunités nettes pour le faire, mais ni Hakan Calhanoglu, ni Rafael Leoa, ni Piatek n’ont réussi à trouver la faille. Un manque d’efficacité qui s’étire depuis l’entame de l’exercice, puisqu’en sept matches l’équipe n’a marqué qu’un seul but dans le jeu.
Beloti les a crucifiés
Le Toro s’est relancé à la 72e minute grâce à son homme providentiel et capitaine, Belotti. Sur un longue transversale venue de son propre camp, et alors que les Milanais réclamaient une faute sur Calhanoglu, l’ex-palermitain a réussi un excellent contrôle, s’est défait de Musacchio avant de placer une frappe croisée imparable. Un enchainement qui ne pouvait que faire mouche, même si Gianluigi Donnarumma n’était pas exempt de tout reproche sur le coup. Ça faisait 1-1, et trois minutes après Belotti frappait de nouveau. Profitant d’un contre favorable, il a placé un retourné acrobatique et le cuir a fini au fond.
A 1-2, Milan avait encore le temps pour se rebiffer, mais il n’en avait pas les ressources. Même si Sirigu a eu à intervenir devant Piatek à la 95e, les hommes de Giampaolo ont trop vite baissé les bras, et ce n’est pas bon signe pour la suite des échéances. Tandis que le voisin intériste figure en tête du classement, le septuple champion d’Europe ne cesse de dégringoler et frustrer ses nombreux tifosi. Et le tout devant l’état-major du club, qui était au complet (Gazidis, Boban et Maldini) dans les travées du Stadio Olimpico.