Champion du monde avec l'Equipe de France en Russie l'été dernier, Hugo Lloris, le gardien de but de Tottenham, a l'occasion de réaliser un doublé retentissant samedi soir, à condition de venir à bout des Reds de Liverpool, en finale de Ligue des Champions. Grand artisan du bon parcours des Spurs en C1, le Français devrait avoir fort à faire face à l'armada offensive de Liverpool, lui qui disputera la première finale européenne de sa carrière.
Si le portier sera forcément sous le feu des projecteurs au Wanda Metropolitano de Madrid, Daniel Levy, le président des Spurs, assistera impuissant à la prestation des siens depuis les tribunes officielles. Et alors qu'un sujet lui est consacré dans le quotidien L'Equipe ce vendredi, son gardien Hugo Lloris l'a présenté, n'hésitant pas à le comparer à une personnalité bien connue du championnat de France, en la personne de Jean-Michel Aulas.
"À Tottenham, il n’y a pas de paternalisme"
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le président des Spurs semble avoir une façon de faire assez éloignée de celle du président de l'Olympique Lyonnais. "Chez Daniel Levy, c’est vrai, le côté business est plus visible que le côté humain. Il ne montre rien. Mais à Amsterdam, après la qualification contre l’Ajax, on l’a fait sauter et danser dans le vestiaire. Alors je me suis dit qu’il y a sûrement un peu de timidité", a d'abord confié Hugo Lloris.
"Je parle avec lui quatre ou cinq fois par an, et il envoie des messages parfois. Mais ce n’est pas ‘Loulou’ Nicollin, ni Maurice Cohen, mon ancien président à Nice, et encore moins Jean-Michel Aulas, pour qui j’ai beaucoup d’admiration et qui faisait que la vie à l’OL était très agréable. Dans nos rapports avec le président, à Tottenham, il n’y a pas de paternalisme", a ensuite ajouté l'international français à nos confrères de L'Équipe.