Un porte-parole du club n'a ni confirmé, ni infirmé qu'il s'agissait bien de Bakambu, pourtant clairement reconnaissable, sur cette image d'une séance d'entraînement de la formation chinoise, qui est actuellement en stage au Portugal.
Bakambu, qui évoluait à Villarreal depuis 2015, avait annoncé il y a quelques jours qu'il allait rejoindre le club de Pékin, ce dernier devant verser sa clause libératoire au club espagnol, se montant à 40 millions d'euros.
C'est la deuxième fois cette semaine que le club de la capitale chinoise refuse de confirmer quoi que ce soit à propos de "Bakambut", comme il est parfois surnommé.
Le manque de clarté du club autour de ce transfert, qui serait le plus cher du mercato hivernal pour le championnat chinois, pourrait être dû à une récente loi instaurée dans le pays, qui oblige les clubs à payer une lourde taxe, équivalente au montant du transfert, pour les joueurs étrangers.
Cette loi est destinée à mettre un frein aux transferts faramineux intervenus ces dernières années en Chine. L'argent de cette taxe est reversé à un fonds pour le développement des jeunes joueurs de football chinois.
La Fédération chinoise (CFA) a d'ailleurs mis en garde les clubs qui tenteraient de contourner cette mesure. Dans le cas de Bakambu, des rumeurs avancent ainsi que sa clause libératoire aurait été payée, ce qui ferait techniquement du joueur un agent libre. Agent libre que Beijing Guoan pourrait ainsi engager sans avoir à verser 40 millions d'euros de taxes aux instances chinoises.
La mise en garde de la CFA est intervenue après que Guoan et le champion en titre Guangzhou Evergrande se sont lancés dans une guerre d'enchères pour Pierre-Emerick Aubameyang, l'attaquant de Dortmund. Selon les médias chinois, Evergrande tenait la corde mais le club a finalement nié tout intérêt et renouvelé sa promesse d'aligner une équipe 100% chinoise à l'horizon 2020.
Guoan a terminé 9e sur 16 du dernier championnat et est à la recherche d'un attaquant avant le début de la nouvelle saison.