"On est toujours en Suisse (...) avec la conviction de voir Paolo participer au Mondial, ce qui reflète le sentiment de la FPF et de tout un pays", a déclaré le président de l'institution Edwin Oviedo dans un communiqué diffusé à Lima.
Il s'agit de l'ultime recours pour la star des 'Incas', 34 ans, qui se débat depuis plusieurs semaines pour tenter de faire partie de l'aventure russe. Guerrero a ainsi plaidé sa cause mardi auprès du président de la Fifa, Gianni Infantino.
Ce dernier a dit "comprendre sa déception" mais a rappelé que la sanction a été imposée par le Tribunal arbitral du sport, un organe judiciaire indépendant de la Fifa.
Guerrero, capitaine de la sélection péruvienne, avait été trouvé positif à un métabolite de cocaïne, substance inscrite sur la liste des interdictions de l'Agence mondiale antidopage (AMA), à la suite d'un contrôle effectué après un match des qualifications du Mondial-2018 contre l'Argentine, le 5 octobre dernier.
Fin décembre, la Fifa a annoncé que la suspension d'un an infligée à Guerrero était réduite à six mois et se terminait le 3 mai, ce qui allait lui permettre de disputer le Mondial-2018 en Russie.
Fin janvier, le joueur péruvien a pourtant fait appel de cette décision favorable, demandé que la suspension soit annulée et qu'aucune sanction ne lui soit imposée.
L'AMA a réagi le 19 février en faisant appel à son tour, et en demandant une suspension d'au moins un an pour le joueur.
La semaine dernière, le TAS a annoncé qu'à la suite de ces deux appels, la suspension du joueur était portée de 6 à 14 mois, ce qui prive donc Guerrero de Coupe du monde.