Le Japon s'est hissé en finale de cette compétition lundi soir en battant la Team-é Melli ("équipe nationale" en persan) 3-0 sur la pelouse du stade d'Al-Aïn, aux Émirats arabes unis.
Dans les dernières minutes d'un match très tendu, l'attaquant iranien Sardar Azmoun a giflé le milieu de terrain japonais Gaku Shibasaki provoquant une bagarre à laquelle ont pris part d'autres joueurs comme le capitaine iranien Ehsan Hajsafi et son compatriote Ramin Rezaeian.
"Alors que nous sommes accusés de terrorisme et de violence par les États-Unis et Israël, MM. Azmoun, Hajsafi et Rezaeian ont fait preuve devant le monde entier d'un comportement qui porte un coup terrible à la nation iranienne, et ils doivent être punis", peut-on lire sur le compte Instagram de M. Motahari, élu réformateur connu pour ses positions tranchées.
"L'équipe qui aurait pu être championne d'Asie a échoué à cause de sa faiblesse spirituelle, psychologique et morale", ajoute le message accompagnant une photo montrant Hajsafi en train de molester Shibasaki à l'aide d'une clef au niveau du cou.
Le comportement des joueurs iraniens contre le Japon tout au long du match a été largement critiqué sur les réseaux sociaux, alors que la presse s'est montrée globalement indulgente, saluant les progrès réalisés par l'équipe sous l'aile de leur sélectionneur portugais, Carlos Queiroz, qui a officialisé son départ à l'issue du match.
S'abstenant de toute controverse, la Fédération de football iranienne a publié un communiqué saluant les "efforts sincères" des joueurs et remerciant Carlos Queiroz "pour ses huit années d'efforts" à entraîner l'équipe et lui souhaitant "du succès" pour la suite.