Lorsque dans un même vestiaire l'on retrouve Neymar, Coutinho, Wilian, Firmino, Gabriel Jesus ou Marcelo, les attentes sont immenses. Les hommes de Tite devraient avoir la tâche facile dans leur groupe, et encore plus après s'être qualifiés pour la compétition internationale haut la main.
Cela fait plusieurs mois que Neymar pense au Mondial, ce qui, malgré le manque de rythme qu'il connaît, en fait aujourd'hui un joueur plus dangereux que jamais. Mais le talent des autres équipes du groupe pourrait pourquoi pas donner des quelques petites frayeurs froides aux Brésiliens, et surtout du beau jeu.
La Serbie retrouve la Coupe du monde huit ans après sa dernière participation à la compétition et souhaite faire de son rêve mondial un long-métrage. Avec un savant mélange d'expérience, avec Matic, Ivanovic ou Kolarov, et la talentueuse génération de champions du monde des U20 de 2015, avec Milinkovic-Savic, en chef de file, les Serbes sont certainement confiants quant à une qualification pour les huitièmes du tournoi.
Après avoir terminé leader de son groupe des qualifications face à des sélections telles que l'Autriche, l'Irlande ou le Pays de Galles de Gareth Bale, la Serbie devrait afficher son meilleur visage en Russie et souhaitera faire mieux que lors de sa dernière apparition dans la compétition en 2010.
De son côté, le Costa Rica aborde la compétition après avoir démontré en 2014 que la renommée n'était pas forcément ce qui primait pour faire son chemin. À force de sacrifices, grâce à une véritable intensité, la solidité de Keylor Navas et le bagage offensif de Bryan Ruiz, Joel Cambell ou Ureña, les 'Ticos' espéront atteindre au moins les quarts de finale comme au Brésil.
Les hommes d'Óscar Ramírez ont fini deuxièmes de la CONCACAF, privant notamment les États-Unis de Mondial cette année. Aujourd'hui arrive l'heure de vérité pour eux. Ils devront jetter toutes leurs forces dans la bataille pour ne pas faire leurs valises trop vite.
La Suisse est le quatrième membre d'un groupe qui devrait offrir du spectacle. Les Helvètes ont alterné le bon et le moins bon dans les grands tournois et pourront une fois de plus compter sur leur fer de lance Shaqiri, outre Ricardo Rodríguez ou Dzemaili.
Après n'avoir courbé l'échine qu'à une reprise face au Portugal en phase de qualifications, les hommes de Vladimir Petković sont passés par les repêchages pour obtenir leur passeport pour la Russie. Un seul et unique but sur penalty face à l'Irlande du Nord en 180 minutes leur a valu le précieux sésame. Le match nul face à l'Espagne en match amical leur a certainement apporté un belle dose de motivation pour le tournoi.
Les yeux rivés sur Neymar
Depuis qu'il s'est blessé quelques jours avant le match retour en Ligue des champions face à Madrid, Neymar n'a plus qu'eu un objectif en tête : être présent en Russie. C'est réussi avec brio, puisqu'il s'entraîne depuis un certain temps maintenant et a montré de belles choses face à la Croatie, marquant un superbe but face à la bande de Modric.
Même s'il a été écarté des terrains durant un long moment, ses statistiques restent bluffantes pour sa première année en France : 28 buts set 17 passes décisives en 30 matches. Son départ du Barça a cassé les ciments du football actuel mais, pour l'instant, son rendement personnel n'a pas eu d'impact réel sur le parcours européen du PSG, comme cela était voulu en début de saison.
'Ney' est le fer de lance de la 'Canarinha' depuis maintenant un certain temps, une équipe plus créative et séduisante que celles qui la précède.
Le buteur : Roberto Firmino
Gabriel Jesus est vu par beaucoup comme un titulaire en puissance de l'équipe 'verdeamarela', mais Tite devrait cependant sérieusement cogiter au moment de composer son attaque définitive. Le but de Firmino face à la Croatie a permis au 'Red' de se rapprocher du onze brésilien, tout comme son excellente saison dans les rangs de Liverpool.
Firmno a formé aux côtés de Mané et Salah l'un des trios les plus redoutés du monde. Il a terminé sa saison avec un bilan de 27 buts et 17 passes décisives, des chiffres qui pourraient être déterminants dans les choix du sélectionneur.
La surprise : le Costa Rica
Le Costa Rica défie la Suisse et la Serbie pour la deuxième place du groupe. Les deux équipes européennes devront se méfier d'une sélection sud-américaine qui montre de belles choses depuis quatre ans. Keylor et Bryan Ruiz souhaiteront mener leur équipe à créer la surprise dans le groupe E. Une équipe qui, rappelons-là, a atteint les quarts de finale de la Coupe du monde 2014 en Russie.