Le groupe est un réseau de professionnelles dans et autour du football et il a annonce ce mardi que 271 incidents ont été signalés durant la saison 2017-2018.
Il y a eu une augmentation de 133,3 % des incidents durant les matches, 112,5 % sur le lieu de travail et 285,4 % sur les réseaux sociaux.
Sur ce dernier domaine, 'Women in football' a déclaré : "Les commentaires obscènes de nature sexuelle, raciste, sexiste et les menaces violentes ont été proférées envers un grand nombre de journalistes, animatrices, joueuses et arbitres".
La présidente de 'Women in football' Anna Kessel a ajouté : "On soutient régulièrement des femmes victimes de discriminations et harcèlements sexistes et sexuels sur le lieu de travail, offrant gratuitement des conseils légaux grâce à Mishcon de Reya (cabinet d'avocats). On travail aussi étroitement avec 'Prospect Union' et avec l'aide des deux, nous avons réussi à résoudre de nombreux cas.
"L'augmentation importante du nombre de signalements d'actes sexistes reçus par 'Women in Football' est inquiétant, mais malheureusement pas une grande surprise.
"Ce qui est clair c'est que ce n'est que la partie immergée de l'iceberg, puisque pour chaque tweet ou commentaire offensant signalé, il y en a une douzaine d'autres qui ne le sont pas.
"Et nous savons grâce à notre enquête de 2016 réalisée en Angleterre, que seulement 1 femme sur 10 signale l'acte sexiste qu'elle a subi.
"Le football devrait être un environnement positif, accueillant et sûr pour les filles et femmes qui y travaillent, y jouent, regardent des matchs et avoir le droit d'avoir une opinion sans se faire maltraîter.
"Nous espérons que les instances, les employeurs et les figures du football nous aideront à diffuser ce message".