Pallotta, président et propriétaire de la Roma, savait très bien que son club aurait besoin d'une révolution pour retrouver un statut important dans son pays comme à l'échelle internationale. Et pour mener à bien ce processus, il lui fallait un commandant, le directeur sportif espagnol, Monchi.
Le premier changement important de l'effectif romain lors des dernières années fut le départ du légendaire italienne Francesco Totti, après une décision de raccrocher les crampons lors du mois de mai 2017.
Puis arrivait le nouveau directeur sportif. Un chamboulement au niveau de l'effectif, qui a engranger un succès innattendu en Ligue des champions, en faisant tomber le FC Barcelone en quarts de finale avant de chambouler Liverpool en demi-finales.
Si la Roma n'est pas parvenu à décrocher un ticket pour la finale, les joueurs ont su redorer le balon de leur équipe, et redonner de l'importance à la Roma sur la scène européenne.
Mais c'est bien cet été que la révolution s'est faite ressentir. Douze transferts, douze arrivées dans l'effectif romain, dans l'espoir de se rapprocher un peu plus de la grandeur européenne. Olsen, Mirante, Fuzato, Santon, Marcano, Bianda, Pastore, Cristante, Coric, Zaniolo, Kluivert et Nzonzi ont débarqué au Stadio Olimpico de Rome.
Si certains joueurs importants comme Strootman, Nainggolan ou encore Alisson ont quitté le club, et que les dirigeants ont subi les critiques des supporters pour avoir laissé partir des piliers de l'équipe, la Roma espère avoir palier ces départs avec l'arrivée de nombreuses recrues.
Malheureusement, l'effet voulu par la Roma n'a pas pris forme en ce début de saison. Seulement 5 points en 4 matches de championnat. Et c'est l'une des raisons pour laquelle les supporters attendent avec impatience le retour de la Ligue des champions. Car si la Roma a fait venir de nouveau gladiateurs, tout le monde attend de voir ce qu'ils seront capables de faire dans une arène comme le Bernabeu.