CEFC, la septième plus importante société privée en Chine, "est désormais propriétaire de 99,964% du Slavia Prague", affirme Pavel Bednar, le porte-parole pour l'Europe du groupe chinois.
Les parts restantes sont détenues par les supporters du club 36 fois champion national.
La société chinoise, spécialisée dans les services énergétiques, avait acheté 60% des parts du Slavia Prague en septembre 2015, sauvant ainsi le club de graves déboires financiers.
Les investisseurs chinois ont multiplié les prises de participation dans le football européen ces derniers mois, un mouvement encouragé au sommet de l'Etat par le président Xi Jinping, fan déclaré du ballon rond.
En Angleterre, un consortium de fonds d'investissement étatiques mené par China Media Capital a acquis en décembre 2015 quelque 13% des parts de Manchester City, pour 375 millions d'euros.
Le club d'Aston Villa a été racheté en mai par le conglomérat chinois Recon, une transaction estimée à plus de 75 millions d'euros par les médias.
Dernier à tomber dans l'escarcelle chinoise, West Bromwich Albion a été racheté en septembre par un consortium chinois dirigé par l'homme d'affaires Guochan Lai, pour une somme non précisée.
Toujours en Europe, l'ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, propriétaire de l'AC Milan depuis 30 ans, a donné son accord début août à la vente de 99% des parts -pour 740 millions d'euros, reprise de la dette comprise- à un consortium chinois SinoEurope Sports.
Le groupe Wanda, propriété du milliardaire Wang Jianlin, détient pour sa part 20% de l'Atletico Madrid depuis 2015 et, depuis peu, est l'un des principaux sponsors de la Fifa.