Au micro de 'RMC', Valbuena, 52 sélections a notamment évoqué sa relation avec Didier Deschamps à son arrivée comme entraîneur de l'OM en 2009, une relation qui a connu des débuts tendus :
"Quand je lui serre la main, je n’enlève même pas mes lunettes. Et je lui serre la main. Il me dit : "on enlève les lunettes". Il y a eu ces choses-là, mais j’étais quelqu’un avec qui il fallait creuser. Les 5-6 premiers mois ont été difficiles dans la relation. Je te donne un autre exemple qui est révélateur de tout ça."
"C’est le dernier match de décembre avant Noël, on joue contre Auxerre, on perd ( 2-0) chez nous. Mais la veille, on vient au Stade Vélodrome pour s’entraîner et après partir en mise au vert, sauf qu’il n’avait pas donné le groupe. Je suis venu avec un legging, pas prêt pour jouer un match, il l’a vu et a dit : 'je ne vais pas le prendre dans le groupe'", se souvient Valbuena.
Valbuena a également été convié à revenir sur l'affaire Benzema, à qui il est prêt à serrer la main : "Aujourd'hui, si lui, il vient, il me serre la main, je lui serre la main. Je suis un bonhomme, je lui serre la main, je vais le regarder dans les yeux. Mais ça sera pas moi qui vais la tendre le premier. Je vais voir. Parce que lui, si ça se trouve, il ne va pas la mettre et je vais pas la tendre.", a estimé l'ancien joueur de l'OM au micro de 'RMC'.
"Je peux être quelqu'un d'attachant, mais je peux être aussi quelqu'un de peut-être détestable. Le problème avec moi, c'est qu'il n'y a pas de juste milieu. C'est aimé ou détesté, et ça a souvent été ça.", a encore indiqué l'ancien marseillais.