Impuissant, Valence a été contraint de céder l'un des plus grands espoirs du football espagnol à Manchester City contre la somme de 25 millions d'euros. En effet, en fin de contrat en juin 2021, Ferran Torres a forcé son départ chez les Citizens, refusant de prolonger avec Valence et poussant le club espagnol à le vendre dès cet été pour ne pas se retrouver sans la moindre contrepartie financière. Dans une interview accordée à 'Marca', Ferran Torres a donné sa version des faits concernant son départ à Manchester City, admettant au passage qu'il songeait à quitter Valence dès l'été dernier.
"J'ai commencé à penser à un départ l'été dernier, quand le club m'a dit, après avoir gagné l'Euro U19, qu'il ne comptait pas sur moi. Il m'a littéralement dit que j'étais le cinquième ailier de l'effectif, que des renforts allaient arriver et que des coéquipiers évoluant à d'autres postes étaient devant moi. Ce fut un coup très dur pour moi, même si le pire, c'est que le club m'a aussi mis sur le marché. Valence m'a proposé à tous les clubs espagnols et 12 clubs m'ont appelé, dont Levante. Quand le club m'a mis sur le marché, c'est là que j'ai commencé à penser à partir", a expliqué le néo Citizen.
"La première, c'était que Peter Lim s'implique dans la prolongation pour me démontrer que j'étais important pour le club. Une autre, c'était d'être capitaine, mon rêve, parce que j'ai vu que d'autres clubs l'avaient fait avec des jeunes de la maison, comme Oyarzabal ou Fernando Torres. Et la troisième, c'était d'être parmi les joueurs les mieux payés de l'effectif. On en voulait deux sur trois, et aucune ne s'est réalisée", a ajouté Ferran Torres.
"Les départs de Mateu Alemany et de Pablo Longoria ont été un désastre. S'ils étaient encore au club, je suis sûr que j'aurais prolongé. Jusqu'à la fin, on a espéré que Valence réagisse pour arranger la situation, mais ce n'est pas arrivé", a conclu l'Espagnol au sujet des raisons de son transfert à Manchester City. Ferran Torres en a ensuite profité pour mettre un petit tacle à son ancien coéquipier et son ancien entraîneur, Marcelino.
"Parejo est un grand joueur, mais je n'ai jamais eu de relation avec lui. Quand je suis monté en équipe première, à 17 ans, plusieurs semaines ont passé avant qu'il me dise un simple 'bonjour'. Je considère qu'il n'a pas été un bon capitaine avec moi. Et ça a été pire après le départ de Marcelino (en septembre dernier, NDLR). Kang-In Lee et moi avons été utilisés comme les coupables de ce qui se passait dans le vestiaire, et on ne nous a pas parlé pendant des semaines", a conclu l'Espagnol.