Vázquez tire sa révérence en tant que 25e joueur le plus capé du Real Madrid

Lors de l’amère défaite 4-0 face au Paris Saint-Germain en demi-finale de la Coupe du monde des clubs, Lucas Vázquez et Luka Modrić ont fait leurs adieux au Real Madrid. Le Croate a déjà un contrat qui l’attend à Milan, où il portera le maillot des Rossoneri. Son ancien coéquipier, après dix saisons en blanc, est entré à la 25e place du classement des joueurs ayant disputé le plus de matchs avec le Real dans l’histoire.
Sans l’entrée en jeu décidée par Xabi Alonso en toute fin de match, il n’aurait jamais atteint les 402 apparitions, et n’aurait donc pas égalé Manuel Velázquez Villaverde, qui partage sa position avec l’ancien joueur de l’Espanyol. Le latéral se trouve juste derrière Dani Carvajal (428 matchs), encore au club, Ignacio Zoco Esparza (434) et Cristiano Ronaldo (438).
À ces vingt premiers noms s’ajoutent cinq autres figures emblématiques du Real Madrid, qui permettent de mieux mesurer l’impact réel de Lucas Vázquez dans l’histoire du club. Pour accéder au 11ᵉ rang du classement des joueurs les plus capés, il faudrait atteindre les totaux impressionnants de Paco Buyo (456 matchs), Emilio Butragueño (463), Toni Kroos (465), Amancio Amaro (469), Chendo (499), Roberto Carlos (527), Guti (542), Marcelo (546), Pirri (561) et Míchel (561) - un palier que Vázquez n’a jamais véritablement frôlé.
Dans le top 10, on retrouve, en remontant : José Antonio Camacho (577), Luka Modrić (597), Paco Gento (600), Fernando Hierro (602), Carlos Santillana (645), Karim Benzema (648), Sergio Ramos (671), Manolo Sanchís (710), Iker Casillas (725) et Raúl González (741). Dani Carvajal, toujours en activité, est le mieux placé pour grimper dans ce classement, mais il lui faudrait encore plus de 300 matchs pour prétendre rejoindre les sommets. Autant dire que cette hiérarchie devrait rester stable pendant de nombreuses années.
Lucas Vázquez a toujours assumé avec humilité son rôle d’homme de devoir. Parfois, il n’a disputé que 23 ou 30 rencontres par saison, mais ces chiffres doivent se lire au prisme de son apport peu visible mais essentiel. Joueur discret, fiable, apprécié dans le vestiaire, il s’est révélé précieux pour cinq entraîneurs successifs - Ancelotti, Benítez, Zidane, Lopetegui, Solari -, toujours prêt à pallier les absences ou assurer des transitions tactiques. C’est d’ailleurs dans cette logique qu’il a été reconverti avec succès au poste de latéral, symbole d’une polyvalence et d’un sens du collectif rares.