Quelques mois seulement après sa prolongation de contrat jusqu'en 2026 avec le club de la capitale, Marco Verratti a mis un terme à son long chapitre au Paris Saint-Germain, en s'engageant avec le club qatari d'Al-Arabi pour trois saisons.
Pour 'L'Équipe', le milieu de terrain italien a confié les raisons de son départ, principalement voulues par le nouveau coach : "À la reprise, j’ai eu un entretien avec le coach (Luis Enrique), il m’a dit que je ne faisais pas partie de ses plans. C’est un très grand entraîneur, il fait de bonnes choses avec le PSG. Je n’y ai pas vu une décision personnelle. J’ai vu qu’il voulait changer, que j’avais fait beaucoup d’années ici, qu’il voulait quelque chose de nouveau. Pour moi, les choses n’arrivent jamais par hasard."
Cependant, le champion d'Europe 2020 n'en veut pas à l'ex-technicien du Barça : "Je pense que dans le foot, il n’y a pas beaucoup de bonnes raisons. Chacun a sa vision du jeu. Je pense que Luis Enrique avait besoin d’autres joueurs. Je n’ai rien contre lui, on a eu de très bonnes relations. Je m’entraînais tous les jours au maximum, il ne peut rien dire de mal sur moi. Parfois il y a des changements et c’est bien aussi."
À seulement 30 ans, Verratti a tout de même pris la surprenante décision de quitter l'Europe pour le Qatar, un choix qu'il explique clairement : "Je voulais vivre une expérience différente. Je n’avais pas envie d’aller dans une autre équipe en Europe où j’aurais pu affronter le PSG. Je voulais que ce soit ma dernière équipe. J’ai eu cette proposition à Doha. Certainement que le niveau n’est pas le même mais je prends d’autres plaisirs : faire grandir le championnat, conseiller mes coéquipiers..."
Arrivé fin septembre à Al Arabi, 'Le petit hibou' a disputé deux rencontres depuis son arrivée, pour une victoire et une défaite. Son équipe est 2e du championnat.
Le natif de Pescara est même revenu sur les critiques entendues durant ses 11 années en France concernant son rythme de vie et ses à-côtés éloignés de la qualité d'un athlète de haut niveau : "C’est ma façon d’être. Pour moi, le foot a toujours été un jeu. Après, j’ai une vie. Les plaisirs que je prenais c’était aller au resto, prendre un verre de vin quand il n’y avait pas d’entraînement."
"Il y a des joueurs qui se cachent, moi j’ai toujours assumé, dans la vie comme sur les terrains. Je pense que les gens m’aiment un peu aussi pour ça : ils voient que je suis normal. Je savais les moments où je pouvais manger avec mes amis, sortir en boîte quand j’étais plus jeune. J’ai passé onze ans ici, c’est normal que les gens m’aient croisé plus que d’autres. Je ne vais pas rester tous les jours à la maison" a t-il conclu sur le sujet.