Quatre matchs sans succès. Après une demi-finale de Ligue des champions et une large victoire contre Dijon en ouverture de son championnat, Lyon n'y arrive plus.
"Sincèrement, je ne sais pas trop quoi répondre. Ce qu'on a démontré au Final 8, en étant combatifs, irréprochables, solidaires, en jouant très juste, on l'a perdu, se désole Anthony Lopes auprès de 'L'Equipe'. Il faut retrouver notre hargne, il faut haïr la défaite."
"Moi, ça m'a fait mal de voir le tirage au sort de la Ligue des champions sans l'OL. C'est très difficile. On n'est pas en Ligue des champions mais on n'est pas non plus en Ligue Europa. Ça fait très mal. On se doit de redevenir ce qu'on était à Lisbonne, de se remettre à l'endroit et de remettre l'OL à sa place."
"Un autre résultat qu'une victoire serait très difficile à avaler"
L'opportunité de se relancer est belle ce dimanche avec un Olympico programmé au Groupama Stadium, face au rival marseillais : "C'est une rivalité, 'l'Olympico', les deux Olympiques. Et puis il y a plein de choses qui sont arrivées par le passé, dont j'ai fait partie, parfois. C'est engagé, ça joue au ballon, et seule la victoire compte. (...) Un autre résultat qu'une victoire serait très difficile à avaler."
Une rencontre qui se jouera encore une fois dans un stade presque vide, au plus grand dam de l'intéressé. "Voir notre stade vide est un crève-coeur. C'est difficile pour nous, pour les supporters, pour nos familles, qui ne pourront même pas venir demain. Le public me manque, les chants me manquent. Avant, il m'arrivait même d'en chanter quelques-uns."