À Abu Dhabi, Madrid a remporté son troisième Mondial des clubs consécutif, le quatrième en cinq ans. Un nouveau titre pour une équipe qui ne se lasse pas de gagner quand elle traverse ses frontières. Si en Espagne, elle bute sur un Barça impérial, hors du pays, elle cumule 1000 jours au sommet de l'Europe. Et le chiffre ne fait que croître.
Au niveau mondial, la formation madrilène 'règne' depuis 737 jours, mais la victoire devant Al Ain lui assure ce chiffre magique et rond. L'on disait que le statut de champion du monde portait malheur à celui qui le détenait, mais Madrid s'est chargé de démonter la théorie. Personne n'avait réussi à gagner deux Ligues des champions de suite : Madrid en compte trois.
Des chiffres qui, avec un jeu plus ou moins léché, dépeignent un Madrid glorieux et qui pourra difficilement réitérer les mêmes prouesses à court terme. Zidane prenait les commandes de l'équipe, trouvait les clés du succès et Madrid s'accaparait la Ligue des champions. Milan, Cardiff, Kiev. Trois Coupes aux grandes oreilles, trois rayons de soleil. L'Atletico, la Juventus et Liverpool finissaient par mordre la poussière.
Ce triplé européen est accompagné d'un triplé en Mondial des clubs. Nombreux sont les fans de ballon rond à retirer du prestige au tournoi, la même chose se produit lorque le Barça le joue. Quoi qu'il en soit, seul le meilleur d'Europe le joue. Et durant ces 1000 derniers jours, seul le Real Madrid l'a été, convaincu de pouvoir réaliser un quadruplé au Wanda Metropolitano en fin de saison.
Sergio Ramos, capitaine de ce Madrid, a prévenu tout le monde. "Ne nous enterrez pas", a lancé le numéro 4, auteur d'un but lors de la fianle face à Al Ain et qui a prolongé quelques déclarations de Solari : "L'année dernière, nous ne ressemblions pas à des favoris pour la Ligue des champions". Quand il semble endormi, le Real est toujours plus dangereux. C'est ainsi qu'il s'est forgé sa légende sur ces 1000 jours.