5 choses à savoir sur Jamie Vardy

Il a déjà fait une demande de transfert dans sa carrière
Toujours amateur à l’âge de 23 ans, évoluant alors à Stocksbridge, Jamie Vardy empile les buts et éveille l’intérêt de clubs professionnels. Conscient qu’il s’agit là de sa deuxième chance, l’attaquant rédige une demande de transfert manuscrite qu’il remet à son président Allen Bethel en janvier 2010. Compréhensif, ce dernier laisse partir l’actuelle révélation anglaise vers Halifax, contre 15 000 Livres.
Un twittos avait annoncé sa réussite
Il y a presque quatre ans en arrière, un utilisateur de Twitter avait lâché le nom de Jamie Vardy comme un joueur à surveiller. De façon laconique, lapidaire, sûr de son fait. C’était le 11 janvier 2012. Et aujourd’hui, son tweet ressemble fort à la prédiction d’un mage. Six mois plus tard, Leicester misait 868 000 Livres sur l’attaquant alors à Fleetwood Town. Sans regret.
Il a été viré de l'académie de Sheffield Wednesday
Born and raised, comme disent nos amis anglophones. Jamie Vardy est né et a grandi à Sheffield. C’est d’ailleurs dans le club de sa ville qu’il brille en jeune, jusqu’à l’âge de seize ans. Le moment que choisit son club de cœur pour se séparer de lui, jugé trop chétif. L’adolescent turbulent prend un coup derrière la tête.
Il est passé professionnel à 23 ans
Le néo-international anglais (4 sélections depuis juin dernier) a longtemps galéré dans les divisions inférieures. Tout en progressant, doucement mais sûrement. Après trois saisons réussies au Stocksbridge Park Steels (66 buts en 107 matches), il signe son premier contrat professionnel à l’été 2010 au FC Halifax Town. Et encore, il ne rejoint que la division 6 !
Une rumeur de film sur sa vie
Depuis quelques jours, une rumeur circule faisant état d’un projet de film sur sa vie. Viré de Sheffield à seize ans, sanctionné pour violence et insulte raciste par le port d’un bracelet électronique, employé dans une fabrique d’attelles... Jamie Vardy a eu mille vies, comme le dit l’expression consacrée. Un potentiel qui n’a pas échappé à l’industrie Hollywoodienne, ni à Adrian Butchart, le co-scénariste du flim «Goal, naissance d’un prodige», qui avançait même que «c’est le genre de rôle dont rêvent les acteurs».