Après de longues années passées en Angleterre, à Arsenal puis à Chelsea, Olivier Giroud évolue depuis cet été à l'AC Milan. A la veille du derby milanais, le champion du monde 2018 s'est confié dans un long entretien à nos confrères du journal 'L'Equipe'.
Auteur d'un bon début de saison (4 buts en 7 matches), il explique tout d'abord pourquoi il a rejoint l'AC Milan : "Mon arrivée en Italie était un peu écrite à travers des contacts avec d'autres clubs auparavant (l'Inter, la Lazio et la Juventus). Le destin a voulu que ce soit l'AC Milan. Je voulais découvrir ce championnat très excitant. Je souhaitais relever un nouveau challenge."
Il confie sans langue de bois que ses derniers mois à Chelsea ont été très compliqué en raison de son maigre temps de jeu : "Les derniers mois à Chelsea ont été très difficiles. J'ai eu la chance de passer neuf ans en Premier League, qui plus est dans la même ville. Pour ma famille, pour moi, c'était l'idéal. Mais sur le plan sportif, j'avais besoin d'autre chose. J'étais prêt. Il n'y n'avait pas d'autres issues avec Chelsea. J'étais de moins en moins heureux à la fin, sans temps de jeu."
Il précise avoir eu des "hauts et des bas" avec Thomas Tuchel, son dernier coach chez les Blues mais que c'était une "relation intense".
Olivier Giroud explique également que la concurrence avec Ibrahimovic ne lui a pas fait peur au moment de rejoindre l'AC Milan : "Quand on a signé mon contrat à la Casa Milan, il y avait Mister Pioli, l'entraîneur. Le coach m'interroge sur Ibra et comment je voyais ma cohabitation. Je lui ai répondu que si je ne pensais pas pouvoir jouer avec lui, si je n'étais pas prêt à la compétition, à la concurrence, je ne serais pas dans ce bureau ! Ibra ne m'a pas fait peur. […] Ibra est un leader. On se complète et on se partage le temps de jeu."
Giroud revient ensuite sur le caractère du géant suédois : "Pour moi, c'est une personne normale. On échange, on parle de tout et de rien. Après, c'est vrai que sa personnalité en impose. Il est très respecté. Je pense aussi qu'il a un vrai respect pour moi qui ai gagné de grandes choses et qui dure dans le football de haut niveau comme lui. Mais il n'oublie jamais de rappeler à tout le monde qui est le boss ! Quand j'ai signé, il a dit que j'étais une bonne recrue mais qu'il n'y avait qu'un seul « King » à l'AC Milan, et que c'était lui !"