"Ils disent que je suis en danger, mais ne le pense pas... S'ils me renvoient, avez-vous une idée de combien d'argent ils devraient me donner ?" , ironisait José Mourihno, tout sourire, après la victoire de Manchester United sur la pelouse de Burnley (0-2), dimanche.
Justement, en parlant de dette, force est de constater que le technicien lusitanien n'est pas en reste, lui qui connait le sujet d'assez près... En effet, comme plusieurs acteurs du football espagnol ayant évolué au Real Madrid ou encore au FC Barcelone ces dernières années (Messi, Ronaldo, Di Maria, Modric), l'ancien entraîneur de la Maison Blanche entre 2010 et 2013 s'est retrouvé dans le viseur du fisc espagnol, n'étant pas en règle.
L'accord doit encore être approuvé par un tribunal de Madrid
Et pour cause, ce dernier n'aurait pas déclaré ses revenus liés au droit à l'image en 2011 et en 2012. Et pour s'éviter une sanction trop importante, l'empêchant potentiellement d'exercer ses fonctions d'entraîneur, l'ancien du FC Porto et de l'Inter Milan aurait, selon 'El Mundo', reconnu les faits, en plus d'être parvenu à un accord avec le Trésor public. Condamné à un an d'emprisonnement, les peines inférieures à deux ans n'étant dans la majeure partie des cas pas exécutées en Espagne, le technicien portugais devra également s'acquitter d'un paiement de 669 323 euros.
Rappelons qu'en 2014, lors d'une première enquête, José Mourinho avait déjà été contraint de régler la somme importante de 4,4 millions d'euros dans le cadre d'un redressement fiscal. Cette fois, l'accord trouvé avec le fisc deva être approuvé par un tribunal de Madrid pour mettre fin à tout cela.