2018, ou les douze travaux de Neymar

BeSoccer il y a 6 années 10.3k
Neymar a une grosse année 2018 qui l'attend. AFP

Rétablir la souveraineté du Paris SG en Ligue 1 et dans les Coupes nationales, franchir l'écueil du Real Madrid en Ligue des Champions, bien se préparer pour le Mondial et tenter d'être sacré Ballon d'Or : l'année 2018 promet d'être dense pour la superstar Neymar.

Alors qu'Edinson Cavani et Javier Pastore étaient absents de la reprise de l'entraînement, la superstar brésilienne a, elle, bien fait son retour mercredi au Camp des Loges. Emmitouflé dans deux chauds cache-cols, un pour le bas du visage, un pour le haut, l'ailier de 25 ans se prépare à une année civile bien chargée.

Rennes, premier match de l'année

Il y a d'abord le premier match de 2018, dimanche (21h00) à Rennes. Un 32ème de finale de Coupe de France pas forcément simple à disputer, en l'absence probable des deux retardataires et alors que Marquinhos, le défenseur central, est incertain en raison d'une petite blessure.

Le PSG compte donc sur Neymar pour se sortir du piège breton, d'autant qu'il devait en grande partie au Brésilien son large succès 4-1 mi-décembre en championnat au Roazhon Park : ce soir-là, Neymar avait été double passeur et double buteur.

Le club parisien, moins souverain loin de chez lui qu'au Parc des Princes, compte aussi largement sur le footballeur le plus cher du monde, acheté cet été 222 millions d'euros et qui touche 30 millions d'euros de salaire annuel selon la presse, pour bien négocier les prochaines échéances.

D'ici à la mi-février et le déplacement à Madrid pour défier le Real en Ligue des Champions, Paris va en effet disputer six rencontres à l'extérieur, à Rennes et Amiens en Coupe de France, puis à Nantes, Lyon, Lille et Toulouse en championnat. Contre deux seulement au Parc des Princes (Dijon et Montpellier en janvier).

Un début d'année qui ressemble à un piége donc, alors que l'entraîneur du PSG Unai Emery a expliqué qu'il servirait de préparation au grand choc contre le Real Madrid, en février et mars. "Avec le championnat, tu prépares les autres compétitions, tu vas être mieux préparé pour la Ligue des Champions, qui est très importante pour le club", a-t-il expliqué à l''AFP' mercredi.

'Très fort pour les éliminatoires'

Interrogé sur Neymar, l'entraîneur parisien s'est montré confiant : le feu-follet, qui pèse déjà 17 buts et 12 passes décisives en 20 matches cette saison, peut encore mieux faire.

"Il a été bon, il y a eu quelques moments pour l'adaptation, pour connaître le championnat, les autres équipes... C'est un processus", a exposé Emery à l''AFP' mercredi. "Je crois qu'il va être en progression lors de la saison, et qu'il arrivera très fort pour les éliminatoires et les autres matches qu'il va jouer."

C'est tout ce que le PSG souhaite. Au club, personne n'a évidemment oublié ce que Neymar avait été en mesure de faire la saison dernière au même stade de la compétition, quand il avait à lui seul sonné le glas des espoirs parisiens en permettant à Barcelone de rattraper un retard de quatre buts au match retour (4-0, 1-6).

Cette saison, 'Ney' a été tranchant en Ligue des Champions à une exception près, contre le Bayern Munich pour la seule défaite du PSG dans l'épreuve jusqu'à présent (3-1 en Bavière).

S'il entend conquérir le Ballon d'Or, trophée qui lui semble promis en cas de défaillance des deux géants Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, il lui faudra bien sûr pousser plus loin avec son club que les huitièmes de finale. Et éliminer le Real de 'CR7' à ce stade de l'épreuve serait un premier argument de poids.

Le jeune homme, qui s'est affiché pendant les fêtes avec son ancienne fiancée la jeune actrice de 'telenovela' Bruna Marquezine, doit aussi bien préparer la Coupe du monde en Russie, en évitant toute blessure.

Fer de lance d'une 'Seleçao' revigorée et solidement ancrée parmi les favoris pour la victoire finale, il tentera de faire oublier le Mondial 2014 au Brésil, en juin et juillet prochain, avant de regarder du côté du classement du Ballon d'Or organisé par le média français 'France Football'. Sacré programme, donc, pour l'homme qui valait 222 millions d'euros.

Mentionnés dans l'article