Baromètre des Bleus : Gameiro carbure, Fekir se décarcasse

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Gameiro a encore planté un but. AFP

Kevin Gameiro, titulaire, a encore marqué avec l'Atlético Madrid contre Copenhague (1-0), tandis que Nabil Fekir a répondu au défi physique imposé à Lyon par Villarreal (1-0), jeudi lors des seizièmes de finale retour de l'Europa League.

Bleu ciel

Kevin Gameiro enchaîne ! L'attaquant français de l'Atlético Madrid a marqué jeudi son troisième but en trois apparitions, permettant au club 'colchonero' de se qualifier sans frayeurs pour les 8es de finale de l'Europa League aux dépens de Copenhague, battu 1-0.

Gameiro, déjà buteur au match aller (4-1), a décanté la rencontre d'une frappe limpide du gauche à l'entrée de la surface, dès la 7e minute. Et même s'il a ensuite perdu un face-à-face avec le gardien (64e), il a cédé la place sous les applaudissements à Thomas Partey (68e). Gratifié au passage d'une petite tape dans le dos de son entraîneur, l'exigeant Diego Simeone. De bon augure pour l'ancien Sévillan, qui est le meilleur buteur français de l'histoire de la C3 avec 21 buts et continue de gratter du temps de jeu face à une concurrence exacerbée.

La  persévérance a payé pour Nabil Fekir, qui est allé crescendo dans un match très physique à Villarreal (1-0), jusqu'à offrir la balle de but à Bertrand Traoré après avoir fixé le gardien (85e). Auparavant, le milieu offensif a sans doute été le Lyonnais le plus dangereux. Il a expédié très au-dessus un bon coup franc (31e) et surtout manqué d'ouvrir le score lorsque, lancé dans la surface, il a dribblé le gardien mais adressé une frappe trop molle à angle fermé sauvée sur sa ligne un défenseur adverse (56e). Fekir a aussi pris beaucoup de coups, sur la cheville (9e) ou à la gorge façon corde à linge (30e), et c'est finalement une énième faute sur lui qui a amené l'exclusion du défenseur de Villarreal Jaume Costa: ce dernier a protesté, pris un jaune, encore protesté, et pris un second jaune synonyme de rouge (78e). Seul bémol, Fekir a lui-même pris un jaune pour un jeu dangereux sur le gardien adverse (37e).

Bleu de travail

Adil Rami, patron de la défense de Marseille lors de la défaite 1-0 à Braga, est coupable sur l'ouverture du score de Ricardo Horta (31) : il laisse Rolando seul face à deux attaquants. Averti (33), le défenseur central s'est aussi montré un peu nerveux, mais son autorité est revenue en cours de partie. Florian Thauvin et Dimitri Payet ne sont entrés qu'en fin de match.

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