Bastia, Ciccolini : "Je parlais du terrain"

"Quand il faudra venir à Bastia, il ne faudra pas avoir la grippe, ni la gastro. Parce que cela va se régler comme d'habitude, comme des hommes, comme des Corses", avait prévenu François Ciccolini après la défaite de Bastia contre l'OL à la 12ème journée. Finalement, les 'Gones' sont venus en Corse et n'ont pas pu disputer l'intégralité de la rencontre face à Bastia à cause d'incidents provoqués par les supporters de l'équipe adverse. François Ciccolini refuse d'endossé la responsabilité de ces incidents et estime qu'il était écrit que de tels actes auraient lieu le week-end dernier.

"Je n’ai pas vu le match et j’ai mis du temps à regarder ces images car ça m’a fait du mal. Tout le monde cherche un responsable, tout le monde recherche le buzz. Mais on se trompe de cible, il faut chercher ailleurs. Je ne parlais que de terrain. (J'affirmais) qu'au niveau de l'agressivité, on allait être là, qu'au niveau des duels, on allait être là et qu'au niveau des intentions, ce ne seraient pas les mêmes la prochaine fois. Je n'ai jamais cherché à ce que des supporters ou de pseudo supporters aillent mettre le souk dans ce match-là Jamais de la vie. Non, je ne regrette rien. Je ne parlais que de terrain...", a analysé François Ciccolini dans 'L'Équipe'.

L'ancien entraîneur de Bastia ne croit pas à la disparition du club : "On veut faire monter la mayonnaise et on  cherche un coupable. Mais je pense que si Bastia avait reçu un autre club que Lyon dimanche, des incidents auraient éclaté. Il y aurait eu les mêmes problèmes. Je dis ça parce que je ne comprends pas l’attitude de certains supporters, leurs intentions, leurs motivations. Si vous êtes un vrai supporter, vous n’agissez pas ainsi. Le Sporting est une institution du football et ça va continuer car c'est un club important pour les Corses et la Corse".