"Je pleurais comme un bébé dans ma celulle"

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Honess se confie. AFP

Le président du club quittera ses fonctions en novembre, et espère que les supporters se souviendront qu'il a toujours tout donné pour eux.

Uli Hoeness a passé 49 ans de sa vie au Bayern Munich, d'abord en tant que joueur, puis entraîneur et enfin président du club. Une fonction qu'il s'apprête à abandonner, le 15 novembre prochain. Un passage qui l'aura vu remporter de nombreux titres y compris sur la scène européenne. Nul doute qu'il sera remémoré comme une légende du club.

Pourtant, son incarcération pour évasion fiscale en 2014 a entaché cette brillante carrière. "Ma plus grande erreur a été de ne pas payer mes impôts. Je le regrette pronfondément et les critiques à ce sujet étaient amplement justifiées", a-t-il déclaré au magazine officiel du club, '51'.

"Dans les moments difficiles, je me souviens du sort de certaines personnes que j'ai vues là-bas. Un jour, quelqu'un s'est assis dans ma cellule, même s'il était ibre de partir. Il a dit qu'il ne savait pas quoi faire. À un moment donné, il était assis dans un taxi et n'avait nulle part où aller. Je n'oublie pas ce genre d'expérience."

Hoeness avait été arrêté en mars 2013, quelques mois avant de voir son équipe remporter la Ligue des champions. "Je savais que je devrais aller en prison, dit-il au moment d'évoquer cette soirée à Wembley et cette victoire 2-1 contre Dortmund. Franck Ribery a pleuré et les fans ont chanté mon nom. Cela m'a ému au-delà de ce que vous pouvez imaginer."

Un soutien inconditionnel de la part des supporters qui allait continuer même après l'incarcération. "Certaines des lettres que je recevais étaient si touchantes que je pleurais comme un bébé dans ma cellule."

L'Allemand reste toutefois pleinement satisfait de ce qu'il a pu accomplir en Bavière. "Quand je regarde par la fenêtre le matin, je suis heureux de mes 49 ans au Bayern. Je n'ai jamais regretté un seul jour et je dois tout à ce club - pas seulement comme employé mais je me suis toujours senti comme le premier supporter. Je ne ressens que de la gratitude.

"Je peux seulement rire (des critiques, ndlr). Je pense que les suporters savent que, au fond, je me suis toujours cassé le c** et ai tout donné pour eux."

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