Brahim Diaz chambre Diego Simeone

Après l'égalisation de Julián Álvarez, le Real Madrid se trouvait dans un moment d'incertitude en termes de sentiment et de jeu. L'Atlético progressait avec le ballon et prenait le contrôle d'un match qui ne s'annonçait pas bien pour l'équipe de Carlo Ancelotti. À la 55e minute, Brahim Díaz s'est associé à Vinicius et Mendy pour trouver des espaces et entrer dans la surface.

Un dribble de rue, peu conventionnel et presque dangereux pour sa cheville, mais Brahim abaisse son centre de gravité, exécute quelques feintes et prend le dessus sur Giménez avant de frapper le long poteau de Jan Oblak. C'est son heure de gloire: pour la manière et pour le contexte. Il a d'abord fêté son but avec les supporters avant de se rendre sur le banc de touche, où il a rejoint Ancelotti.

Ensuite, Brahim a envoyé ses (plusieurs) messages au banc de l'Atlético, où Diego Pablo Simeone tentait d'encourager son équipe après la défaite 2-1. Le madridista s'est adressé à lui: "Parle maintenant ! Parle maintenant ! Parle maintenant ! Tu parlais hier ! Parle maintenant !". Simeone, les bras croisés, n'a pas répondu. 

Un geste rare pour lui, qui n'a pas l'habitude de s'impliquer dans ce type de polémique et qui répond, du moins sur le papier, aux déclarations de Cholo sur ce qu'il pouvait attendre de l'approche du Real Madrid. "Ils vont chercher à compenser, j'imagine, avec Camavinga aux côtés de Modric et Tchouaméni. Il y a une possibilité que ce soit Brahim, mais je ne le pense pas parce qu'évidemment il y a un schéma qui se répète et il est possible qu'ils jouent de cette façon", avait-il déclaré.

Ni Simeone lui-même, en conférence de presse, ni Brahim, en zone mixte, n'ont voulu s'attarder sur la question et tous deux ont évité le sujet.