Des tacles, des sacrifices et un but : la soirée très spéciale de Florian Thauvin

On s'est longtemps demandé ce qui pouvait passer dans la tête de Florian Thauvin après un match intense passé à défendre, à donner un coup de main à Hiroki Sakai et à multiplier les tacles et les replis défensifs. Son immense joie et son large sourire après son but ont donné une réponse éclatante. Après 83 minutes de sacrifices, l'international français n'était pas loin de donner la victoire à l'OM.

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Les statistiques peuvent toujours être commentées et interprétées. La froideur mathématique peut néanmoins servir à vérifier l'impression visuelle, l'analyse à chaud. Pour évaluer le match de Florian Thauvin ce dimanche soir face au PSG, un oeil sur la feuille de stat permet de rapidement valider l'impression d'un match passé à défendre, où l'ailier a revêtu la panoplie du parfait petit soldat.

Avec 8 tacles effectués, sur Neymar et Kurzawa principalement, Thauvin s'est arraché pour aider son latéral droit. Face à Paris, il a effectué autant de tacles que sur l'ensemble des autres matches de Ligue 1 cette saison. Son nombre de duels disputés (23) est là encore le plus important sur ce début d'exercice.

Son nombre de ballons touchés (50) est le deuxième plus faible après Nice (46) sachant qu'il a disputé 13 minutes de plus ce dimanche qu'à l'Allianz Riviera. Florian Thauvin a laissé tombé les chevauchées côté droit et les frappes enroulées le temps d'un soir, dans un rôle très collectif qui lui ouvre d'autres perspectives.

Parfois qualifié de joueur nonchalant, Thauvin a montré qu'il savait aller dans les vertus de combat quand l'affiche le nécessitait.

Après le match, l'international tricolore était ravi de la performance collective de l'équipe, soulignant que ce match n'était pas comme les autres : "On a montré que quand collectivement on travaillait tous bien ensemble, on pouvait faire de grandes choses, même tenir une équipe comme le PSG avec des talents incroyables, acquiesçait-il. C'est un match référence pour nous. On avait conscience de l'importance e ce match, on l'a joué à 200%."

Dans un match où il a sans doute pris assez peu de plaisir, le numéro 26 de l'OM a ajouté la frustration de la fin de match avec ce but encaissé à la 92e minute. Mais l'espace d'un instant, sur son seul tir (record négatif cette saison), il a bien cru envoyer le Vélodrome au septième ciel. Cela valait bien quelques sacrifices.

Johann Crochet, au Stade Vélodrome