Espagne : Bale renversant, le Real leader provisoire

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Lailier du Real Madrid Gareth Bale (g), félicité par son coéquipier Jesé après un but sur la pelouse du Rayo Vallecano, le 23 avril 2016

Gareth Bale maintient le Real Madrid dans la course: double buteur alors que son équipe était menée 2-0, le Gallois a renversé le Rayo Vallecano (3-2) et offert au club merengue une place de leader provisoire samedi pour la 35e journée du Championnat d'Espagne.

Privé de Cristiano Ronaldo, forfait, puis de Karim Benzema, sorti sur blessure (42e), le Real s'est fait peur en encaissant des buts d'Adrian Embarba (7e) et Miku (14e). Mais Gareth Bale (35e, 80e) et Lucas Vazquez (52e) ont permis au club merengue de s'imposer dans la douleur, avec une force morale encourageante à trois jours de la demi-finale aller de Ligue des champions contre Manchester City mardi.

Au classement, ce résultat permet à l'équipe entraînée par le Français Zinédine Zidane de prendre provisoirement la tête du classement (81 pts), devant le FC Barcelone (2e, 79 pts) et l'Atletico Madrid (3e, 79 pts), qui jouaient en soirée, respectivement face au Sporting Gijon (18h30 GMT) et contre Malaga (16h15 GMT).

Que ce fut dur pour le Real Madrid! Sous une pluie battante, il a pris l'eau face au jeu toujours débridé du Rayo Vallecano, qui menait 2-0 au bout d'un quart d'heure.

C'est d'abord une bourde du latéral brésilien Danilo qui a permis au Portugais Bebé de débouler sur la gauche de la surface et de centrer pour Adrian Embarba, buteur du plat du pied devant un Raphaël Varane pris dans son dos (7e).

Quelques minutes plus tard, le même Varane a concédé un corner évitable face au pressing adverse. Et sur l'occasion qui a suivi, le Français a mal repoussé le ballon, retombé aux six mètres pour permettre au Vénézuélien Miku de le pousser au fond (14e).

- Benzema sort sur blessure -

Et le Rayo, fidèle à sa philosophie ultra-offensive, aurait même pu accentuer son avance sur un coup de canon de Bebé (27e) qui a contraint le gardien costaricien Keylor Navas à une claquette.

Bref, un début de match catastrophique pour l'équipe entraînée par Zinédine Zidane, assombri en outre par la sortie sur blessure de Karim Benzema, apparemment touché à la jambe droite (42e).

Dans ce contexte, l'absence de Cristiano Ronaldo, touché à une cuisse a sans doute pesé. Mais Gareth Bale, lui, a surnagé. 

Dès la 3e minute, le Gallois a trouvé l'extérieur du poteau d'une frappe instantanée à l'entrée de la surface. Et c'est lui qui a réduit le score d'une tête croisée sur corner (35e), redonnant espoir à la "Maison blanche", avant de manquer de peu le doublé sur une frappe enroulée (43e).

Dans une seconde période débridée, Lucas Vazquez a égalisé d'une tête puissante sur un bon centre de Danilo (52e). Et Bale a fini par jouer les sauveurs en chipant un ballon dans la défense pour aller battre le gardien d'une puissante frappe croisée (80e).

Le Rayo aurait pu égaliser sur la balle de match signée Miku (90e+1) mais c'est une victoire dans la souffrance pour le Real, qui regoûte enfin au fauteuil de leader, une première pour lui en 2016.

C'est le signe que le club merengue ne lâchera rien dans la course au titre. Et c'est un avertissement pour Manchester City, qui peut se méfier de la hargne de Bale et du mental de l'équipe de Zidane.

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