"Je me battrai jusqu'à la mort avec mes joueurs"

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J'irai à la mort avec mes joueurs. RealMadridTV

Zinedine Zidane était ce vendredi devant les caméras avant le premier Clasico de la saison. Pour la 7ème journée de Liga, il confirme le retour de Sergio Ramos, et évoque le soutien dont il dispose dans le vestiaire et la direction

Zinedine Zidane, l'entraineur du Real Madrid, était ce vendredi devant les médias pour évoquer l'affrontement de cette 7ème journée de Liga contre le FC Barcelone. 

Il s'est d'abord dit déçu de jouer dans un Camp Nou vide : "On sait ce qui nous attend, c'est pareil pour tout le monde. C'est un Clasico différent, mais cela reste un match spécial."

"C'est une équipe qui est toujours forte. peu importe l'entraîneur, le Barça reste le Barça. C'est une équipe compétitive qui sait bien jouer au football et qui peut te compliquer les choses. Je ne vais pas m'étendre sur ce qu'ils savent faire, mais c'est bien pour nous de jouer comme eux, où l'on est en difficulté dès le début."

Il a aussi confirmé la présence de Sergio Ramos, de retour de blessure : "C'est notre capitaine, notre leader, mais nous n'allons pas le mettre en danger. Il récupère et sera dans le groupe. Il essaye de revenir à 100%."

Il est aussi revenu sur la mauvaise forme de son équipe, qui sort de deux défaites consécutives contre Cadiz et le Schaktar : "Lorsque nous sommes menés, nous avons du mal à regarder devant. Il y a des hauts et des bas dans le football et il faut l'accepter. En ce moment nous avons beaucoup de difficultés, il faut l'accepter et travailler."

Face à ces difficultés, la meilleure façon de répondre est de faire un bon match contre l'éternel rival : "C'est le meilleur moyen de changer la dynamique. Un bon match pour dire que l'on est pas satisfaits de nos autres prestations, que l'on vaut mieux que ça. On veut tous faire un bon match."

Il n'est pas non plus fan de l'expression "Clasico de los ninos" ou Clasico des petits jeunes" : "Un Clasico est un Clasico, peu importe la situation. Ce sont deux équipes qui s'affrontent. 

Il s'est aussi montré confiant sur son futur, alors que les médias espagnols annoncent depuis des jours qu'il joue sa place sur ce match : "Il se dit que je joue mon futur au club, je ne vais pas le nier c'est ce qui se dit. Mais qu'est-ce que ça change ? L'année dernière c'était pareil, et la fois d'avant aussi. Je dois seulement faire mon travail."

"Je m'autocritique plus que vous me critiquez, c'est comme ça que l'on s'améliore. C'est tous ensemble que nous devons nous améliorer. Frocément après une défaite, je suis le catalyseur de la plupart des critiques, et c'est normal. Mais je ne vis pas dans le passé. On a perdu, c'est fait, maintenant il faut penser au futur."

"Parfois les choses ne vont pas dans notre sens. C'est ce qui nous est arrivé. Mais samedi est un bon moment pour changer notre dynamique."

Quant à savoir si il est soutenu, par le président et le vestiaire : "J'ai senti le soutien de tout le monde. J'ai gagné beaucoup avec ces joueurs. Je me battrai jusqu'à la mort avec mes joueurs, même si ce sont eux qui se battent, courent, souffrent. Mais je sens leur soutien oui."

"Même si j'entends des choses horribles sur l'équipe, c'est mon rôle de vous dire que tout va bien, nous allons travailler ensemble et sortir de cette mauvaise passe, comme nous l'avons toujours fait. Ce n'est pas les joueurs le problème. Dans les matchs que nous avons perdu, il nous manquait quelque chose, mais on ne va pas baisser les bras pour autant."

 

 

 

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