L'avocate de la victime de Dani Alves affirme qu'il y a une deuxième plaignante

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L'avocate de la victime de Dani Alves affirme qu'il y a une deuxième plaignante. AFP

Ester Garcia Lopez, l'avocate de la victime de Dani Alves, agressée sexuellement dans une discothèque de Barcelone le 30 décembre dernier, a accordé un long entretien à 'UOL' et affirme que sa cliente n'est pas la seule victime du Brésilien.

Le parquet espagnol a demandé vendredi dernier le placement en détention provisoire du footballeur brésilien Dani Alves, visé par une enquête pour une agression sexuelle présumée dans une discothèque de Barcelone fin décembre et qui nie catégoriquement les faits.

Le 10 janvier, un tribunal de Barcelone avait annoncé avoir "ouvert une enquête pour un délit présumé d'agression sexuelle à la suite de la plainte présentée par une femme contre un joueur de football". 

Cette femme a déposé plainte le 2 janvier et accuse le joueur de 39 ans d'attouchements dans une discothèque de Barcelone, avait précisé la police régionale catalane.

Et selon l'avocate de la victime, elle ne serait pas la seule à avoir subi des attouchements de la part du Brésilien cette nuit là : "Oui, il y a une autre femme qui a été touchée par lui", a-t-elle déclaré lors d'un long entretien accordé à 'UOL'.

Ester Garcia Lopez, l'avocate de la jeune femme en question, a donné plus de détails sur l'affaire : "C'est une affaire avec plus de preuves que d'habitude et je ne pense pas que ce soit parce que l'accusé est une personnalité publique. Ma cliente a quitté la boîte de nuit en ambulance et cela montre déjà à quel point l'action a été immédiate."

"Il arrive souvent que les femmes prennent 15 jours, un mois, deux mois pour faire un rapport. Avec ça, beaucoup de preuves disparaissent: il n'y a plus de sous-vêtements, on ne peut plus faire le protocole de n'importe quel hôpital pour le prélèvement d'ADN. Arrivée à l'hôpital, il lui a été demandé de laisser ses sous-vêtements ; une autre femme aurait pu rentrer chez elle, prendre une douche, peut-être à cause du sentiment de dégoût."

Ester Garcia Lopez ajoute que sa cliente n'a pas demandé de compensation financière : "Dès la première visite, je lui ai dit tout ce à quoi elle avait droit, les procédures et l'indemnisation. Elle m'a regardé et m'a dit: ‘Ester, j'ai la chance d'avoir de bonnes conditions de vie, et je ne veux pas d'indemnisation, je veux la prison.’ Elle était très catégorique à ce sujet, et cela m'a touchée. J'ai dit:'Je sais, mais vous avez droit à une indemnisation, car il y a eu des blessures physiques, et il y aura des conséquences, des dommages moraux'. Et elle a insisté, elle a dit: ‘Je ne veux pas d'argent.'"

"L'hôpital a prescrit un traitement complet visant à éviter tout type de maladie infectieuse et contagieuse, car aucun préservatif n'a été utilisé", a également précisé l'avocate de la victime. 

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