"L'explosion d'Ansu Fati ne m'enthousiasme pas, elle me préoccupe"
Le Brésilien Denilson, ancien joueur de Liga, a évoqué la révélation du championnat espagnol et invité le monde du football à calmer ses ardeurs concernant le jeune homme.
Ansu Fati est pour l'instant la plus grande surprise du championnat espagnol, l'on avait plus connu pareille explosion depuis celle de Leo Messi. Seul le temps nous dira si la comparaison est précipitée, mais l'attaquant blaugrana a redonné le sourire à une équipe déprimée après un début de saison très compliqué.
Son explosion l'a poussé à flirter avec la Roja, même s'il s'est finalement 'contenté' des rangs de l'équipe U21 espagnole pour l'instant.
Denilson, ailier comme lui, a invité le monde du football à se montrer vigilant vis-à-vis de la pépite. "Il a 16 ans et sait où il met les pieds, mais... nous pourrions dire que je suis plus préoccupé qu'enthousiasmé par son explosion".
Il est allé plus loin dans son explication : "J'ai peur qu'on l'abîme et oublie que c'est un enfant. Aller vite n'est jamais bon et il ne faut pas brûler les étapes".
L'ambassadeur de la Liga, dans un entretien pour 'AS', a assuré ne pas savoir si le joueur aller savoir gérer la célébrité. "Il faudra voir comment il gère cette situation et comment lui et son entourage se comportent. Ce n'est pas facile à cet âge".
En bon Brésilien, Denilson a évidemment abordé les situations de Vinicius et Rodrygo, deux de ses compatriotes qui peinent à trouver leur place au Real Madrid pour l'instant.
"Vinicius doit savoir que le supporteur madrilène exige de toi la même chose que des autres, quel que soit l'âge que tu as. Le mot crack est très fort. Si nous nous penchons un peu sur le Brésil, nous avons eu des cracks tels que Ronaldo, qui a joué à Madrid. Là oui c'est bien un crack. Zidane en était un aussi. Vinicius et Rodrygo peuvent connaître le succès, mais le mot crack est encore trop fort pour eux", a conclu l'ancien joueur dans le média cité.