La saison écoulée de Ligue 1 et Ligue 2 a donné lieu à 567 interpellations, a annoncé vendredi Antoine Mordacq, le commissaire arrivé en août à la tête de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), selon qui 340 interdictions de stade ont été prononcées en lien avec la saison dernière.
Antoine Mordacq a exposé vendredi à plusieurs médias, dont l'AFP, que 752 interpellations (chiffre global incluant les compétitions européennes, les matches de coupes ou les matches amateurs) avaient eu lieu lors de la saison dernière. Parmi celles-ci, 567 étaient en lien avec les matches de Ligue 1 et Ligue 2.
Sur les interpellations en L1/L2, 32% étaient liées à l'utilisation de pyrotechnie, et 30% à des violences et agressions (un chiffre en hausse de 14% par rapport à la saison précédente).
Le successeur du commissaire Antoine Boutonnet à la tête de la DNLH a fait le constat d'une "baisse globale des interpellations depuis 2015", qu'il explique notamment par un "travail de prévention" en amont des matches.
"Cette baisse se conjugue avec une baisse globale du nombre d'incidents dans les stades", a-t-il aussi noté. Un bémol la saison dernière selon lui: "l'augmentation du nombre d'interpellations dans les compétitions européennes", qu'il associe au bon parcours des clubs français en Europa League et Ligue des champions (Lyon et Monaco en demi-finales de C3 et C1, PSG en huitièmes de finale de C1), ce qui a multiplié le nombre de rencontres.
Lyon notamment a rencontré trois clubs notoirement connus pour avoir des supporters potentiellement à risques, l'AS Rome, le Besiktas et l'Ajax Amsterdam.
Il a par ailleurs indiqué que 45 policiers et gendarmes avaient été blessés au cours de la saison écoulée, et que 340 interdictions de stade ont été prononcées pour des faits survenus lors de la dernière saison.