À la Sampdoria non plus on n'est pas d'accord avec le projet de Superligue. L'entraîneur, Claudio Ranieri, s'est insurgé contre le format et a qualifié de "coup d'État" la compétition que 12 clubs voulaient mettre en place.
Les réactions à la Superligue se succèdent. Seuls trois clubs (Real Madrid, Barça et Juventus) restent dans le projet.
Claudio Ranieri, l'entraîneur de la Sampdoria, a parlé à 'Sky Sport' et a été très critique envers les clubs qui ont soutenu la compétition. "Ils organisaient un coup d'État. L'UEFA et la FIFA doivent prendre des mesures et évaluer ce qui est le mieux pour le football mondial", a-t-il déclaré.
"Il y a des dettes dans le football, ils ont dû d'abord fermer le robinet. Plus vous leur donnez d'argent, plus ils dépensent. Chez moi, je dépense moins que ce que je gagne, on ne peut pas s'endetter et chercher de l'argent partout", a poursuivi Ranieri.
Et Ranieri, comme beaucoup d'autres, trouve injuste que seule une poignée de clubs puisse accéder à ce modèle : "Le mérite sportif doit être fondamental, si vous le laissez de côté, ce n'est plus du football."